L'impraticable réseau routier se pointe tel le talon d'Achille dans le secteur agricole au Gabon. Le district de Ndougou n'est pas épargné. Les pistes sont boueuses en saison de pluies. Seuls des transporteurs téméraires s'y aventurent
(Gabonews) : Les plus hautes autorités du pays appellent les Gabonais à s'adonner aux activités agricoles. Cependant, les producteurs de produits agricoles tels que le manioc et la banane sont confrontés au piteux état des routes rurales. "On souffre pour sortir la nourriture jusqu'au débarcadère" se plaint Joséphine A près de Ndougou centre.
Au Gabon, le développement du secteur de l'agriculture piétine par le manque de voies carrossables. Les chauffeurs circulant dans le district de Ndougou au département d'Etimboué se transforment en mécaniciens. "C'est la galère pour nous. Nous ne parvenons pas à bien conduire par ici", confie l'un d'eux. Ce calvaire est dénoncé également par les acteurs agricoles dont la sortie de marchandises est un parcours de courageux à côté du conflit homme éléphant.
Le transport de la production se fait au petit bonheur la chance, relève une retraitée de l'administration qui a porté son dévolu sur l'entrepreneuriat agricole.
La qualité médiocre des routes de Ndougou démotive les jeunes qui arrivent au compte goutte dans le domaine de l'agriculture. Jordan M, veut bien s'y lancer à fond, mais les difficultés se multiplient, notamment la route qui rappelle une époque lointaine.
Les populations les plus averties se demandent si vraiment la route du district de Ndougou favorise le développement. Le calvaire est non seulement vécu par les agriculteurs, mais aussi le reste de la population.
Omboué/Ndougou, environ 97 km, seul le tronçon Omboué est acceptable par l'entretien d'un opérateur économique du secteur de l'or noir. La problématique des routes un caillou dans la chaussure du gouvernement qui peine à trouver des réponses.
Le district de Ndougou, situé dans le département d'Etimboué s'identifie comme le grenier agricole de l'Ogooué-Maritime. Dans certains villages, c'est la transformation du manioc. C'est un pan qui commence à attirer beaucoup de jeunes à présent. La difficulté des routes se pose depuis longtemps, les cultivateurs producteurs attendent des solutions.
