Maroc: Les miliciens du polisario acculés à la reconnaissance de leurs crimes

Tout comme leurs commanditaires algériens, les marionnettes polisariennes font peu de cas des droits humains

Après des années de tentatives successives pour dissimuler les crimes commis contre des citoyens sahraouis marocains, la direction du Polisario a officiellement reconnu avoir perpétré des crimes de torture, d'humiliation et d'abus contre des Sahraouis et des citoyens d'autres pays à l'intérieur de ses prisons.

Selon ce qui a été publié par la pseudo-"agence de presse sahraouie", la république fantoche a annoncé l'engagement concret du processus de "réparation pour les victimes des fautes commises à leur encontre dans le passé".

Selon les informations que nous avons pu collecter, la direction de ladite entité fantomatique a appelé tous les Sahraouis marocains, mauritaniens et citoyens d'autres pays qui ont été soumis à la torture, à l'humiliation et aux abus dans ses prisons, à soumettre leurs documents afin de recevoir des "excuses et une réparation".

Cet appel tel que diffusé par " l'agence du polisario " est en soi une affirmation que celui-ci n'est autre qu'un ramassis de parias de différents pays recrutés dans le cadre de sa politique de nuisance au Maroc dictée par le régime des généraux algériens. Quant aux rescapés mauritaniens des prisons du Polisario, le représentant de l'association qu'ils avaient créée pour les défendre a été invité par la direction de la milice séparatiste pour assister aux festivités du 12 Octobre.

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Rappelons que plusieurs victimes des violations des droits de l'Homme notamment les victimes des tortures perpétrées par Brahim Ghali, résidant en Espagne, ont organisé des sit-in exigeant des autorités espagnoles de présenter leur bourreau à la justice pour répondre de ses crimes. Par ailleurs, plusieurs instances internationales de défense des droits de l'Homme avaient appelé la communauté internationale à intervenir pour faire cesser les crimes de torture commis par les dirigeants du polisario et imposer des sanctions contre leurs collaborateurs reconnus coupables de violations des droits humains.

En réponse à ces revendications, les autorités judiciaires espagnoles avaient ouvert une enquête contre le chef du polisario, Brahim Ghali, pour des accusations liées à la commission de crimes de torture et de crimes contre l'humanité, à la suite de plaintes déposées par un certain nombre de séquestrés sahraouis qui accusaient Ghali de superviser directement ces opérations.

En outre, bon nombre de pratiques rendues publiques, telles que la fuite de plusieurs enregistrements audio de l'intérieur de la prison de Dhahabiya relatant les méthodes de torture du Polisario, et la libération d'anciens détenus qui ont confirmé avoir été torturés, ont contribué à pousser la direction de la prétendue république à reconnaître les crimes de torture commis.

Loin d'être un repentir, la publication des appels de Brahim Ghali est destinée en quelque sorte à redorer le blason d'un chef aux abois, en prévision du soi-disant congrès prévu en décembre prochain et qui, selon tous les pronostics, connaîtra l'élection ou plus exactement la désignation par le général Changriha du successeur de Ghali qui serait tout aussi docile et obséquieux à l'égard dudit général.

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