Soupçonné d'être l'auteur principal du meurtre de sa propre tante, un jeune homme de 22 ans se trouve en garde à vue à la brigade d'Ambohimangakely depuis dimanche 9 octobre. Il doit attendre, car on ignore quand la grève des greffiers se terminera.
Les armes du crime, un fer 12 et une moitié de cisailles, sont gardées à la gendarmerie. " Nous nous sommes lavés [ndlr : se délivrer des malheurs selon les coutumes après des funérailles], mercredi [ndlr : le 5 octobre].
J'ai fouillé dans leur maison et ai trouvé ces outils au-dessus de leur armoire ", raconte Serge Njakamiary Ravelo-ariniaina, mari de la défunte. D'après lui, le présumé assassin s'était rendu chez son beau-frère à Ankadin-dambo pour demander de l'eau et de la nourriture car il n'était pas rentré chez lui après le crime. Il s'était affaibli.
" J'ai dit à mon beau-frère de l'attendrir en faisant semblant de lui préparer un repas et de l'héberger. En même temps, j'ai envoyé mon gendre et mon fils l'arrêter et le conduire à la gendarmerie ", indique le père de famille. L'homicide a eu lieu le vendredi 30 septembre à 11h30. La femme de 43 ans avait été tuée de dix coups de couteau.