Dans le cadre de ses activités, la Fondation Cœur de Grâce a organisé, récemment, en collaboration avec son partenaire la Fondation Orange Côte d'Ivoire, un séminaire de formation des paramédicaux sur la prise en charge de l'hypertension artérielle (Hta) dans le district sanitaire de Toumodi.
A ce séminaire de formation qui avait pour thème : " Stratégies thérapeutiques et traitements ", 30 infirmiers et sages-femmes du district sanitaire de Toumodi y ont pris part.
" Ce séminaire s'inscrit dans le cadre de notre mission de recherche scientifique et formation ", explique Esther Desarmes Douyeré, secrétaire générale de cette fondation.
Avant d'ajouter que l'objectif de cette Ong est d'œuvrer pour la promotion de la santé du cœur et des vaisseaux en Côte d'Ivoire ; de communiquer pour un changement de comportement ; dépister et traiter l'Hypertension artérielle et les autres facteurs de risques cardiovasculaires, lutter contre les complications de l'Hta, à savoir l'Avc, l'insuffisance rénale et l'infarctus du myocarde, financer et diffuser les projets de recherches scientifiques.
Méconnue ou mal soignée, l'hypertension artérielle peut causer de graves dommages au cerveau, au cœur, aux yeux, aux artères et aux reins ; devenant ainsi une source de complications graves. Malheureusement, ces complications aboutissent dans bien des cas à des décès ou à des invalidités précoces.
" Il s'agit de former les paramédicaux à la prise en charge efficace de l'hypertension artérielle et de déceler les complications puis savoir à quel moment orienter les patients vers les spécialistes, accroître le dépistage de l'hypertension artérielle et améliorer la prévention des facteurs majeurs de risques cardiovasculaires ", a-t-elle dit.
L'hypertension artérielle est l'un des principaux facteurs de cardiopathie et d'accident cardiovasculaire cérébral, des affections qui, réunies, constituent la première cause de décès prématuré et de handicap dans le monde. Elle est devenue un problème de santé publique avec une prévalence hospitalière de 25 à 30 %. En Côte d'Ivoire, la prévalence de l'Hta chez les 25 ans et plus était de 33,4 %, en 2008.
