L'abolition de la peine de mort en RDC divise les abolitionnistes et les rétentionnistes de cette peine.
Le débat a refait surface avec la célébration de la journée internationale de l'abolition de la peine de mort, le 10 octobre. En RDC, cette journée a été célébrée sous le thème " peine de mort, chemin pavé des tortures". A cette occasion, pendant une semaine, les abolitionnistes ont poussé loin des réflexions pour obtenir du gouvernement et du parlement un moratoire de droit sur cette peine capitale prononcée surtout par les tribunaux militaires mais non exécutée à cause d'un moratoire de fait.
Parmi ces abolitionnistes, le professeur André Mbata Mangu soutient " qu'on ne peut pas répondre à une barbarie par la barbarie dans une société civilisée ". En revanche, les rétentionnistes pensent que " l'application de la peine de mort serait un moyen dissuasif contre les criminels surtout les bandits urbains autrement appelés "kuluna" ". Le magazine Droits et Citoyenneté s'intéresse à ce débat entre les pros et les antis peine de mort.
Où en est-on avec ce processus ? Pourquoi doit-on abolir ou maintenir la peine de mort en RDC ? Et s'il faut l'abolir, qu'est-ce qu'on propose à la place ? Réponses dans ce numéro du magazine de promotion des droits et devoirs produit par Jeef Ngoy Mulonda.
