Madagascar: Environnement - Miser sur des petites unités de recyclage pour le plastique

Réfléchir à des petites idées innovantes en matière de collecte et de recyclage fait partie des résolutions durant la rencontre internationale sur les plastiques dans l'océan Indien.

Un grand engagement à prendre. Des idées innovantes ont été présentées et échangées pour pouvoir assurer la gestion des plastiques dans l'océan Indien. La rencontre a pris fin hier à l'Hôtel Carlton. Parmi la synthèse des trois jours de rencontre, la présentation des idées innovantes de collecte et de recyclage des plastiques.

"On parle souvent de l'innovation pour recycler. Cette fois, on a vu des innovations sur la collecte des plastiques. Quand on est dans des pays différents comme Maurice, La Réunion ou le cas de Madagascar, des Comores et des Seychelles, on peut dire que chacun a son niveau de collecte à travers des entreprises, des ONG, des associations.

Dans le cadre du recyclage, les innovations principales se trouvent dans les petites unités adaptées aux îles différentes des pays Européens. Il y a lieu de partir sur des petits volumes de recyclage et des solutions technologiques à l'échelle de la ville ou du village, avant d'étendre le processus dans tout le pays", indique Mickäel Apaya, chargé de mission stratégie bas carbone et du Cap business océan Indien. Pour le cas de Madagascar, Greentsika est un service de collecte de déchets à domicile.

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Il propose un service régulier dont le fonctionnement repose entièrement sur l'utilisation des nouvelles technologies. Greentsika fait partie des premières solutions technologiques de Toliara en matière de gestion des déchets. Grâce à un système de scan de QR code. L'état de l'abonnement des clients est vérifié et suivi par des équipes de ramasseurs pour vérifier que le travail a été correctement effectué. Au-delà de l'aspect technique, nous visons également un système de collecte vertueux avec l'utilisation de moyens de transport Zéro Émission comme les cyclo-bennes.

Solutions locales

Comme solution, il ne prétend pas supprimer totalement l'utilisation des matériaux fabriqués à base de plastique. Il s'agit de déterminer quels usages ne sont pas indispensables et peuvent être massivement prohibés. Le mot d'ordre est pour cette fois de trouver des solutions concrètes. "Il s'agit de trouver des solutions locales, par pays, régionales et inter-îles. Le plus important est de mettre en place des solutions au niveau des îles, des pistes pour la suite. Il faut aussi travailler au sein des ONG et associations, du monde scientifique et du secteur privé pour mettre en place des solutions décentralisées dans les pays et des solutions centralisées au niveau de chaque île", conclut Mickaël Apaya.

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