Madagascar: Antsiranana - Les gynécologues-obstétriciens au service des femmes

Après Toamasina, la ville d'Antsiranana abrite actuellement et pendant deux jours les quatorzièmes journées du COMAGO , Collège malgache des gynécologues-obstétriciens. Ce, suite à la décision du collège d'alterner la tenue de ses journées dans les six ex-provinces de Madagascar afin de promouvoir son organisation et de valoriser la recherche dans d'autres régions.

Cette fois, des médecins, des sages-femmes, des universitaires, des paramédicaux venant des six provinces, se sont donnés rendez-vous dans la grande salle de l'Hôtel de la Poste, pour assister à ces journées scientifiques axées sur la santé de la femme et la sécurité de la naissance, un sujet phare qui reflète le souci du corps médical d'assurer le bien-être des femmes, durant la grossesse, pendant et après l'accouchement.

Cette quatorzième édition est placée sous le thème " situations critiques en gynécologie-obstétrique ", liées aux difficultés rencontrées par les membres qui reconnaissent évidemment que leur travail est un défi quotidien pour la sauvegarde de la vie et de la santé des femmes , qui assurent la pérennité de la race humaine. " Aucun développement durable n'est envisageable tant que les femmes actives ne sont pas en bonne santé .

C'est pourquoi , le gouvernement actuel priorise la santé pour tous , y compris les femmes qui pourraient laisser leurs empreintes dans tous les projets ", a affirmé le gouverneur Daodo Arona Marisiky, lors de la cérémonie d'ouverture officielle de ce congrès . L'occasion a permis au président du COMAGO, le Pr Anderson Randriambelo-manana, de tracer le parcours du collège, qui était particulièrement difficile au début, en 2014, avec seulement une dizaine de membres. Mais déjà, le dynamisme des membres était au rendez-vous, ils sont actuellement au nombre de cent dont trois professeurs titulaires et six autres professeurs agrégés, répartis dans toute l'île. Plus précisément, après sa dix-huitième année d'existence. Par ailleurs, il a révélé que le taux de mortalité maternelle à Madagascar est encore un des plus élevés au monde.

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