La police de la CSP2 Mahabibo Mahajanga a arrêté un fugitif condamné à 12 mois de prison pour escroquerie. L'homme s'est échappé de la prison de Marofoto Mahajanga le samedi 15 octobre dernier vers 10 heures du matin. Le même jour, une voiture transportant de la nourriture pour les détenus est entrée dans la prison. Le fugitif a saisi cette opportunité pour fuir. En effet, ce sont les prisonniers eux-mêmes qui apportent la nourriture du véhicule. Avisés des faits, la police a activement mené les recherches pour retrouver l'individu. Une collecte d'informations, organisée en collaboration avec la population locale, a permis de repérer le fugitif. Il a ensuite été arrêté après une semaine de cavale. Il a finalement été replacé en détention dans la maison centrale de Marofoto.

Le sentiment d'insécurité avait pris de l'ampleur au sein de la population. Ce sentiment se situe entre l'insécurité objective, réelle, et de l'insécurité subjective, liée à d'autres facteurs comme l'érosion des liens sociaux et la précarité du travail. La visibilité du crime organisé et de la corruption s'est accrue au fil de l'évolution des médias. Sa persistance et ses liens avec le petit crime du quotidien lui confèrent un caractère incontournable. Par ailleurs, les informations véhiculées sur les réseaux sociaux fragilise la sensibilité de la population. L'afflux de cette information de masse suscite la peur, la peur de la vie urbaine, la peur de la société et de ses excès, la peur des autres. Le traitement par les internautes de l'actualité criminelle ou violente aide à favoriser l'amalgame entre les diverses formes d'insécurité.

Mais il est impossible de réduire ces personnes au silence ou d'éviter les mots en raison de la fatigue, de la colère, de la déception. Face à cela, la police explique que les forces de l'ordre sont là pour la sécurité publique et luttent dans le même temps contre le sentiment d'insécurité.