A Antananarivo, les habitants sont oppressés par cette pollution qui les assaille en permanence.
La Capitale a un titre dont ceux qui l'habitent se seraient bien passés, celui de ville parmi les plus polluées au monde. Elle rejoint au palmarès Mexico, Rio de Janeiro ou New Delhi. Le comble, c'est que les Tananariviens ne s'en rendent même pas compte et respirent à pleins poumons cet air rempli de particules nocives. On n'essaie même pas de s'indigner et d'interpeller des autorités qui devraient essayer d'améliorer cet environnement pollué. Il est, peut-être, temps à ceux qui aspirent à prendre le relais des actuels occupants de la mairie, lors des prochaines élections, de réfléchir à des solutions efficaces pour mettre fin ou à tout le moins faire baisser ce taux de pollution mortel pour les Tananariviens.
La ville d'Antananarivo compte, actuellement, à peu près un million et demi d'habitants. Mais la majorité d'entre eux, du fait de leurs conditions de vie, a une espérance de vie de plus en réduite si on la compare à celle de leurs aînés. La surpopulation, du fait de l'exode rural, entraîne la détérioration du cadre de vie. L'augmentation drastique du nombre de véhicules automobiles, circulant dans des rues étroites, amène cette pollution mortelle. Les voitures, qui, si elles passaient un contrôle technique sérieux, ne seraient pas autorisés à rouler, encombrent les artères de la Capitale.
Les embouteillages sont la cause de cette concentration de particules nocives et entraînent la recrudescence de ces maladies respiratoires qui affaiblissent les organismes des moins résistants. C'est vers les autorités que l'on se tourne pour leur demander ce qu'elles sont en mesure de faire pour remédier à la situation. On voit qu'elles sont dépassées par les événements. C'est cette réalité que l'on doit rappeler à ceux qui veulent accéder aux postes de responsabilité.