Luanda — L'ambassadeur du Portugal en Angola, Francisco Alegre, a garanti, vendredi, un investissement dans les ressources humaines et technologiques pour faciliter la délivrance des visas et prévenir les inondations devant le Consulat général de son pays à Luanda.
Francisco Alegre a nié qu'il y ait un quelconque intérêt à rendre difficile la délivrance de visas pour les Angolais et a déclaré qu'il n'était pas au courant de stratagèmes visant à tirer des avantages financiers résultant de la forte demande de visas pour entrer au Portugal.
Le diplomate s'adressait à la presse, à l'issue d'une audience avec la présidente de l'Assemblée nationale, Carolina Cerqueira, à propos de l'afflux, à la porte du consulat, de citoyens nationaux à la recherche d'un visa d'entrée sur le territoire portugais.
Il a dit qu'il pensait que les difficultés de délivrance des visas seraient bientôt surmontées, dans l'intérêt de la mobilité des citoyens entre l'Angola et le Portugal, avec l'engagement des États et des gouvernements.
Il a confirmé que l'Union européenne a limité les visas de court séjour et que les gouvernements angolais et portugais ont travaillé pour accélérer la délivrance des visas de long séjour.
D'autre part, le chef de la mission diplomatique portugaise a indiqué que de nombreux Portugais attendaient également un visa pour l'Angola.
Francisco Alegre a informé que des sujets tels que la coopération portugaise dans la diversification de l'économie angolaise et dans d'autres domaines visant à créer de la richesse et des emplois avaient également été abordés.
Il a également informé que lors de l'audition, la coopération entre les deux parlements a été évaluée, ainsi que la participation de la présidente de l'Assemblée nationale au forum parlementaire de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), prévu la semaine prochaine, à Lisbonne, Portugal.
L'Angola a été le huitième, des neuf États membres de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), à déposer au siège de l'organisation la lettre de ratification de l'accord de mobilité, approuvée lors du Sommet des Chefs d'État et de gouvernement tenu en juin de l'année dernière, dans la capitale angolaise, Luanda.