Madagascar: Assises du développement durable dans l'Océan Indien - Le secteur privé s'implique dans les ODD

Les projets en économie bleue entrant dans le cadre de l'organisation des assises du développement durable ont été présentés hier à Ankorondrano. Ces projets reflètent l'engagement du secteur privé dans l'atteinte des objectifs de développement durable à l'horizon 2030.

L'importance de l'entrepreneuriat dans l'économie bleue. C'est ce qui a été mis en exergue, hier, au Radisson Blu Ankorondrano durant l'organisation de la pré-session des Assises du développement durable dans l'océan Indien (ADD-OI). À noter qu'ils auront lieu les 4 et 5 novembre prochains dans la Capitale. C'est une opération qui va se dérouler sur huit ans pour engager le secteur privé de l'océan Indien et en particulier Madagascar dans les ODD 2030. Le secteur privé présente des projets structurants qui vont ensuite être accompagnés d'une part par les bailleurs et d'autre part par les investisseurs ainsi que par le système financier comme des banques ou d'un fonds d'investissement.

" L'économie bleue est un secteur porteur et il est inconcevable de ne pas présenter des projets se référant à ce domaine. Ces projets ont été présentés aujourd'hui (ndlr : hier), c'est pour donner un aperçu global de la qualité, de la diversité et du poids économique en terme d'atteinte des ODD. Les projets passent par une étape de sélection par un comité de pilotage dédié et conduit avec les programmes des Nations Unies pour le développement mais des projets restent encore à développer et seront encore présentés durant les assises ", selon Philippe Tabuteau, expert international pour le PNUD.

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Sélection

C'est à travers ces projets que le secteur privé exprime ses engagements aux ADD-OI. Outre les bailleurs, un pool complet composé entre autres des acteurs économiques majeurs, institutionnels clés ainsi que des experts sélectionnent les projets à partir des critères de sélection qui reposent entre autres sur leur taille et sur le fait qu'ils soient rentables et qu'ils atteignent les ODD. " L'objectif est de faire en sorte que les projets puissent être dupliqués dans une autre région et pourquoi pas dans une autre île de l'océan Indien ", argue à son tour Randriamboavonjy, directeur des projets TF261.

À rappeler que lesdites assises sont portées par le PNUD et l'agence malgache de conseil en développement durable TF261 avec le soutien du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Sa mise en œuvre entre dans le cadre de la présidence de la Commission de l'Océan Indien par Madagascar et en réponse à l'engagement pris par les huit îles (Madagascar, Mayotte, les Comores, Maurice, La Réunion, les Maldives et le Zanzibar) de lutter activement contre le réchauffement climatique.

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