Congo-Kinshasa: Examen du budget 2023 - Le Premier ministre attendu mardi à l'Assemblée nationale

31 Octobre 2022

Le Premier ministre, jean-Michel Sama Lukonde est attendu ce mardi 1er novembre à l'Assemblée nationale pour répondre aux questions des députés sur le projet du budget 2023. L'Assemblée nationale a débuté, vendredi 28 octobre, l'examen général du projet de loi des finances pour l'exercice 2023.

Dans la présentation de l'économie de ce texte, le Premier ministre a souligné que le budget 2023 est élaboré dans un contexte de crise sécuritaire dans l'Est de la RDC et à Kwamouth (Mai-Ndombe), de la grogne sociale avec multiples grèves, mais aussi de la crise alimentaire occasionnée par le caractère dépendant de notre système alimentaire.

Les 14 milliards de dollars américains(USD) de ce budget, sous examen, devraient donc être affectés prioritairement aux secteurs de la défenses et sécurité, des infrastructures et du social pour répondre efficacement à tous ces problèmes que connait la République, estiment les députés.

D'après l'analyse du document 6 du projet du budget 2023, sur les 14 milliards USD, le Gouvernement affecte plus de 33 % aux dépenses des administrations publiques, 22 % aux affaires économiques, 18 % à l'enseignement et 10, % à la santé.

La défense du pays sera assurée avec près de 7 % alors que la justice, l'ordre et la sécurité publics fonctionneront avec environ 5 % du budget.

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Des 33% des administrations publiques, la présidence, le gouvernement et le Parlement ont près de 8%, environ 10 % sont alloués aux affaires financières et budgétaires et 3 % à l'organisation des élections.

Sur les 22 % des affaires économiques, près de 6 % sont affectés à l'agriculture et l'élevage, 3 % au développement rural, près de 3% à l'économie générale et échange, 2 % au transport routier et 2% à l'électricité ainsi que près de 2 % aux travaux publics.

Quant aux 18, 49 % de l'enseignement, l'EPST et l'ESU ont tous ensemble moins de 5%. Les 13, 56% restant sont alloués aux autres affaires concernant l'enseignement.

De même, sur les 10 % de la santé, moins de 2 % seulement sont affectés au fonctionnement de tous les services sanitaires de base. Les 8 % autres, vont aux autres affaires concernant la santé.

Donc, parmi les questions que les députés pourraient poser au chef du Gouvernement, figure celle de savoir " à quoi vont servir concrètement les 22 % du budget affectés aux autres affaires concernant l'enseignement et la santé ", estiment certains observateurs.

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