Afrique: COCAN - Le fâcheux couac

17 Octobre 2022

Un dysfonctionnement administratif a failli faire capoter la visite technique des infrastructures sportives de la CAN 2023 par le COCAN. Mais à l'arrivée, le bon sens a pris le dessus.

En acceptant de taire leur égo, le ministère des Sports et le Comité d'organisation de la CAN 2023 ont trouvé la solution pour éviter une autre vile polémique au sport ivoirien. Le COCAN a pu visiter le stade Olympique Alassane Ouattara comme prévu. Mais qu'est-ce qui a pu bien se passer ? Selon les informations relayées par plusieurs médias, arrivée aux portes de l'enceinte sportive aux alentours de 9 heures et demie, la délégation du COCAN a pu accéder dans l'enceinte que 90 minutes plus tard.

Une situation qui tire vraisemblablement son origine dans une décision prise par le ministre des Sports relativement aux visites des infrastructures en construction pour la CAN 2023. Dans un communiqué signé de son directeur de cabinet, Serges Sylvain Koutouan, en date du 12 juillet 2022, le ministre Paulin Danho informait que "l'accès sans autorisation aux chantiers de construction des infrastructures sportives, hôtelières et d'hébergement, réalisés dans le cadre de l'organisation en Côte d'Ivoire, de la Coupe d'Afrique des Nations de football (CAN) 2023, reste désormais strictement interdit".

Ces mesures qui "visent à garantir la sécurité des ouvrages et des équipements, la sérénité des entreprises prestataires et les équipes d'inspection CAF/BNETD et prévenir les actes de vandalisme", selon le document, concernent "les stades Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara et les terrains d'entraînement à Abidjan, le stade de la paix, la cité CAN, et les terrains d'entraînement à Bouaké, le stade de compétition, la cité CAN et les terrains d'entrainement à Korhogo, le stade de compétition, la cité CAN et les terrains de compétition à Korhogo, le stade de compétition, la cité CAN et les terrains d'entraînement à San Pedro et le stade de compétition et les terrains d'entraînement à Yamoussoukro".

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Le COCAN, bien qu'étant en charge de l'organisation de la compétition, a-t-il fait les démarches afférentes ? "On lui (ministre des Sports) a adressé un premier courrier, il a répondu qu'on vient de l'informer de la mission. Il a exigé une demande d'autorisation. C'est ce que nous avons fait", apprend-on du côté de l'administration d'Amichia.

"Une visite doit être préparée", rétorque-t-on au ministère des Sports qui entend donner sa position dans un communiqué. Mais avant, le COCAN a pu effectuer la première étape de sa visite des infrastructures qui le conduira à Yamoussoukro et à Bouaké. Mais du côté du ministère des Sports et du COCAN, il est plus qu'impérieux de s'entendre pour réussir le gros challenge de la CAN en janvier 2024.

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