Depuis le 2 novembre, l'activiste social Bruneau Laurette a publié une vidéo sur sa page Facebook où il dénonce l'arrestation musclée d'un jeune qui se fait asperger de gaz paralysant au visage. La scène se déroule dans la cour du poste de police de Rose-Hill.
Cette affaire s'est passée tôt mercredi matin. La police a eu une requête qu'un individu semait le trouble à BelleRose. Le suspect en question : un ado de 17 ans. Une équipe du poste de police de Rose-Hill s'est alors rendue sur les lieux. Le père de l'adolescent avait fait appel à la police car celui-ci était devenu incontrôlable. Le mineur était soupçonné d'être sous l'influence de produits illicites.
Lorsque les policiers sont arrivés, ils ont demandé à l'adolescent de se calmer mais ce dernier n'aurait pas obtempéré et aurait donné un coup de poing à un sergent au visage. Il aurait ensuite agressé un autre constable qui s'est mis à saigner de la bouche après avoir reçu un violent coup. La police a alors sollicité du renfort pour arrêter l'adolescent. Mais arrivé au poste de police, le mineur, nullement intimidé, a franchi les fenêtres du poste de police bien qu'il était menotté et avait les pieds enchaînés. Un policier a alors aspergé le suspect avec du gaz paralysant car il y avait des risques réels qu'il prenne la fuite. Un acte qui a choqué et suscité l'indignation des internautes.
Sollicité par rapport à cette scène, un policier explique que lorsqu'une personne est sous l'influence de la drogue, il est très difficile de prévoir ses réactions. "Ou pe kapav dir enn zanfan 17 ans lapolis pa pe kapav trapé be la realite li pa koumsa. Kan enn dimounn sou linflians ladrog so lafors 10 foi plis ki normal lerla mem li kapav fer kitsoz ki pa bizin", relate une source. "Li ti vreman violan sa zour la kot tou dimounn ki pe sey metriz li ti pe lite li pe rod bate", poursuit un autre interlocuteur.
Le mineur a été ensuite transporté à l'hôpital Brown Sequard à Beau-Bassin où il est sous surveillance policière. Une accusation provisoire d'"assaulting police causing effusion of blood" a été retenue contre lui. Quant aux deux policiers blessés, ils ont reçu des soins à l'hôpital Victoria à Candos.
