Cote d'Ivoire: PRESS-CLUB UNJCI - Les journalistes s'informent sur l'évolution des télécommunications et du digital en Côte d'Ivoire

5 Novembre 2022

Partager sa vision sur l'avenir des télécommunications et l'évolution technologique. C'est ce qu'a fait le directeur général de la société de téléphonie Mtn Côte d'Ivoire, hier à la Maison de la Presse d'Abidjan-Plateau, lors du traditionnel Press-Club de l'Unjci (Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire).

A cette occasion, l'invité de marque de ce Press-Club, qui vient raffermir le partenariat entre l'Unjci et Mtn Côte d'Ivoire, Djibril Ouattara, s'est prononcé sur le thème : " Evolution du secteur des télécommunications et les perspectives ".

A l'entame de la cérémonie qui a vu la participation de plusieurs responsables des organisations professionnelles des médias (Opm), le président de l'Unjci, Jean-Claude Coulibaly, s'est félicité de la reprise du partenariat entre l'Unjci et Mtn qui s'est concrétisé par des dons de matériels et des formations au bénéfice des journalistes.

Abordant le thème du jour, il a relevé l'importance du sujet dans un monde où les télécommunications prennent une place, de plus en plus, grande au niveau individuel et collectif. " Les télécommunications sont devenues des outils indispensables au point où une interruption de service de quelques minutes, voire quelques secondes, crée un choc psychologique ", a relevé Jean Claude Coulibaly. Il a ensuite souligné que l'hôte du jour est bien placé pour évoquer l'évolution du secteur des télécommunications.

%

Avant de partager sa vision sur l'avenir des télécommunications, Djibril Ouattara a jeté un regard rétrospectif sur l'évolution du secteur dans lequel son entreprise évolue en Côte d'Ivoire.

" Avant 1990, nous étions à l'ère des téléphones fixes à la maison avec moins de 200.000 abonnés en Côte d'Ivoire. C'était difficile avec le fixe parce qu'il fallait creuser pour poser des poteaux pour acheminer la connexion dans les domiciles. Ensuite, il y a eu, au milieu des années 90, la technologie Gsm. De la 2G, on a commencé à donner un peu de sms en plus de la voix. Ensuite, au début des années 2000, l'on a commencé à avoir un peu d'Internet sur la 2.5 G ", a-t-il rappelé.

Très vite, a-t-il fait savoir, la 3G est arrivée. Ainsi que le téléphone à écran tactile qui a transformé le téléphone en ordinateur. Une évolution qu'il a qualifiée de vertigineuse.

" Si les télécoms doivent être à la hauteur, le secteur doit croitre deux fois plus que la croissance des Etats. Malheureusement, depuis quelque temps, on assiste à une baisse du chiffre d'affaires global. Si cela n'est pas maîtrisé, il peut avoir un impact sur la qualité des services et sur ce qu'on peut faire pour l'économie. Malgré tout, on peut être fier de ce qui a été fait dans le pays. On a 95% de la population qui est couverte au moins par la technologie 3G ", a-t-il indiqué.

En termes de perspectives, il a révélé que sa société va investir 64 milliards FCFA, dans le réseau, la construction d'agences et son siège en 2022. Par ailleurs les opérateurs ont été amenés à changer le mode de distribution de leurs produits qui a été externalisé. De même que l'entretien et la maintenance de leurs réseaux. " C'est une tendance qui va continuer. Dans l'avenir, les opérateurs auront tendance à filialiser leurs activités ", rappelle-t-il.

Ces dernières années, par la contrainte du régulateur, ils ont déjà filialisé le mobile money " (... ) Dans l'avenir, on va avoir des entités indépendantes qui vont s'occuper des pylônes, de la fibre optique... On va créer ainsi beaucoup plus de valeurs ajoutées ".

Enfin en termes de technologie, l'opérateur compte aller très vite vers la 5G " parce que c'est l'évolution naturelle ".

Ce press-club s'est déroulé dans une salle archicomble en présence du président de l'Autorité nationale de la presse (Anp) Samba Koné et des premiers responsables de plusieurs organisations de régulation et d'autorégulation de la presse.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.