Le Président de la République, Macky Sall, par ailleurs Président en exercice de l'Union africaine, a décliné les cinq priorités africaines sur la transition énergétique et le financement de l'adaptation au changement climatique. C'était, hier, à la cérémonie d'ouverture de la COP 27 à Sharm-el-Sheikh (Égypte).
En prononçant son discours, hier, à Sharm-el-Sheikh, en Égypte, le Président Macky Sall a mis en exergue la nécessité de proposer des solutions endogènes pour permettre à l'Afrique de relever des " défis multidimensionnels ". C'est dans le cadre du sommet sur la transition énergétique et le financement de l'adaptation au changement climatique, qui se tient actuellement en Égypte.
Pour répondre aux aspirations du peuple africain, il estime que les interventions doivent être axées autour de cinq points. Il s'agit du financement, de l'adaptation, de la transition juste et de la mise en œuvre de la Cdn, du financement des pertes et dommages, de la reconnaissance des besoins spécifiques et des circonstances particulières de l'Afrique. La question de la mobilisation des fonds nécessaires est ainsi inscrite au cœur des priorités.
Pour le Chef de l'État, le sommet de Sharm-el-Sheikh doit permettre d'amorcer un réel changement en faveur du continent africain. Dans ce sillage, il a fait comprendre que la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (Cop27) doit déboucher sur des résultats financiers ambitieux, notamment sur la mobilisation des 100 milliards de dollars US promis par les pays développés. " Elle doit aussi engendrer des progrès significatifs dans la définition du nouvel objectif de mobilisation collective de financement pour 2025 ", a souligné Macky Sall dans un document transmis à la rédaction par la Présidence de la République.
Par rapport à l'adaptation, il s'est appuyé sur le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) pour mettre en lumière la progression exponentielle des besoins de l'Afrique en matière d'adaptation. La rencontre devra induire, selon ses propos, une décision sur l'objectif mondial sur l'adaptation.
Sur le troisième point concernant la transition juste et la mise en œuvre des Cdn, il a mis l'accent sur la volonté du continent africain de promouvoir un développement durable et résilient au changement climatique.
Le plaidoyer du Chef de l'État a aussi été axé sur le financement des pertes et dommages. Sur ce volet, il a mis le focus sur les conséquences désastreuses des changements climatiques subies par l'Afrique.
Sur le dernier point touchant à la reconnaissance des besoins spécifiques et des circonstances particulières de l'Afrique, il plaide pour un réexamen des stratégies développées jusque-là.
