Faire le point des convergences contenues dans leurs cahiers de charges en matière de lutte contre la corruption, le blanchiment de capitaux, mais aussi en matière de bonne gouvernance. Ce, en vue de la signature d'une convention entre les deux parties.

Telle était le sens de la rencontre qui s'est tenue le lundi 10 octobre, entre la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) et le Groupe intergouvernemental d'actions contre le blanchiment des capitaux en Afrique de l'ouest (Giaba), organisme spécialisé de la Communauté économique de l'Afrique de l'ouest (Cedeao).

Exprimant cette vision, le secrétaire général du HABG, Henri Augustin Aka a souligné que la Haute autorité est résolument inscrite dans une politique de synergie d'actions avec l'ensemble des parties prenantes. " Consciente que les dispositifs de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux doivent être compris comme étant complémentaires, (... ) la Habg est disposée à nouer des liens étroits avec le Centre d'informations du Giaba d'Abidjan pour conjuguer leurs efforts en vue de faire face aux fléaux qui menacent continuellement nos sociétés ", a-t-il déclaré.

Félicitant la Habg " d'avoir amorcé le parcours avec une volonté politique ", Fanta Cissé, représentante-résidente de l'institution communautaire, espère un partenariat fructueux entre le Giaba et la Habg. " Faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent n'est pas un mythe mais une réalité qui, en incluant la bonne gouvernance, améliorera la croissance économique, réduira le taux de pauvreté et rehaussera l'éducation, la santé et la cohésion sociale ", a-t-elle estimé.

Bien avant, elle est revenue sur les textes de la Cedeao qui démontrent que l'organisation communautaire fait de la bonne gouvernance une priorité et a assuré que la Cedeao mène des actions pour renforcer la bonne gouvernance à travers les appuis apportés aux pays et aux communautés.