Paru aux éditions Hemar, "Blasphème sur terre, et l'homme devient la femme de l'homme ?" est un essai de 121 pages, dans lequel l'auteur se concentre sur une question d'actualité : l'homosexualité et la popularisation de la culture gay.
Paul Savinien Ondey M'Ônet, parfois sur un ton acerbe, n'hésite pas à donner son point de vue sur la question d'homosexualité, prenant ainsi le risque d'être qualifié d'homophobe. Mais, il défend ses convictions, tel son homonyme Paul de Tarse qui prêchait l'évangile du Christ sans relâchement aux chrétiens et païens des premiers siècles de l'ère actuelle.
Pour la préfacière, Nancy Kiminou, ce livre vient à point nommé en cette époque où l'homosexualité se banalise dans beaucoup de pays. "Blasphème sur terre" est ainsi un ouvrage de mérite de quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux, s'exclamant sur les changements de son époque en interpellant et en sensibilisant le lecteur aux dangers liés à l'acceptation aveugle de ce phénomène pervers, comportemental, caractérisé par une attirance vers une personne de même sexe ou genre, et qui tente de se démocratiser à l'échelle planétaire, bousculant ainsi, sous certaines latitudes, les codes culturels.
Bien que vieille comme le monde, souligne la préfacière, l'homosexualité est une pratique condamnée par la Bible, parce qu'elle est contraire à la vision de Dieu. En effet, selon le dessein divin, l'homme et la femme ont été créés l'un pour l'autre. Nancy Kiminou enrichit ses propos en indiquant que dans le jardin d'Eden, les premiers êtres humains, mâle et femelle, destinés à s'unir et à se reproduire, furent Adam et Eve. Cependant, en dépit de cette prescription divine qui semble suffisante, certaines cultures ont, à travers les âges, jugé bon qu'il faille aller à l'encontre de cette loi naturelle.
Dans ce livre audacieux, dédié à la jeunesse du monde et plus particulièrement à la jeunesse africaine à l'occasion de la Journée de l'enfant africain, célébrée le 16 juin de chaque année, l'auteur en appelle au rejet de ce comportement contre nature qui ne mènera nulle autre part qu'à la perdition, car Dieu, par le biais de la Bible, ne cesse de décrier l'homosexualité comme un péché constituant un blasphème à l'encontre de sa grandeur.
Un livre qui s'appuie sur des écrits bibliques
"Blasphème sur terre" s'appuie fondamentalement sur des écrits bibliques à travers deux paroles divines. La première dit : " Il n'est pas bon que l'homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui " (Genèse 2v18). L'aide semblable que Dieu promit à l'homme et qu'il fit n'était pas un autre homme mais une femme. Alors, pour qui Dieu aurait-il créé la femme et pourquoi ? Dès lors, comment délaisser la femme que Dieu a créée pour l'homme et faire des hommes, les femmes d'autres hommes ? Abomination, perversion, malédiction, blasphème.
La seconde parole dit : " Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et l'assujettissez et dominez sur elle (Genèse 1v27) ". En effet, cette parole, écrit l'auteur, est une recommandation sur la procréation afin de pérenniser l'humanité en assurant le renouvellement des générations. Mais les hommes que Dieu a créés sur terre se sont rebellés, ils s'opposent à ses recommandations, corrigent ses œuvres, enseignent des modes de vie exécrables et contre nature, marchent sur les valeurs morales et mettent en cause la dignité humaine.
Ce comportement, estime l'auteur, a entraîné premièrement la mise en cause de la procréation naturelle au profit de la procréation médicalement assistée et de la gestation pour autrui. Deuxièmement, à la destruction de l'enfance et de la famille sur lesquelles on impose un ordre social nouveau et des modes de vie différents, exécrables et rétrogrades. Pourtant, ces humains revendiquent le plein droit d'adopter des enfants. Cette revendication est-elle sincère ou hypocrite ? " A travers ces pages, j'ai voulu dénoncer la perversité et lancer en même temps un appel pressant à la jeunesse africaine qui doit prendre ce qui est bon et rejeter ce qui est moralement dégoûtant ", conclut l'auteur.
Né à Bandza, en République du Congo, licencié en sciences économiques (option : planification du développement), diplômé de l'École nationale d'administration et de magistrature, cycle supérieur (Congo), Paul Savinien Ondey M'Ônet est administrateur en chef du travail.
