Une décennie après sa création, l'Association sportive Ivoire Golf Club (AS-IGC) a organisé son assemblée générale constitutive avec l'élection de son tout premier président en la personne de Patrick Kéi Boguinard. A peine élu à l'unanimité des 66 votants (il a obtenu 65 voix, 1 bulletin nul), il affiche déjà les priorités de son mandat de trois ans.
Quels sont les axes prioritaires de votre mandat ?
Le mandat aura trois axes principaux. Le premier axe, c'est la bonne gouvernance. L'Association qu'on vient de régulariser va s'atteler à respecter les lois de la République, notamment la loi sur le sport et la loi des associations sportives. Bien que l'Association existe depuis dix ans, c'est la première fois que les golfeurs d'Abidjan, membres de cette Association, tiennent une Assemblée Générale dans les règles de l'art. Le deuxième axe, c'est la convivialité, la camaraderie et l'inclusion. Il faut qu'on travaille en coordination avec les aspirations des golfeurs et en bonne intelligence avec les autorités ivoiriennes qui ont mis en place ce parcours de golf et qui nous permettent de l'utiliser. Nous sommes pour l'inclusion, c'est-à-dire que n'importe quel golfeur d'Abidjan est le bienvenu dans l'AS-IGC. Le troisième axe, c'est la bonne gestion du parcours. L'infrastructure est très importante pour nous, golfeurs. Il faut qu'on la maintienne dans un état meilleur possible conformément à sa réputation internationale. Il faut que le parcours continue d'être protégé par les golfeurs et par les autorités ivoiriennes, parce qu'avoir cet espace dans une commune comme Cocody, ça suscite des convoitises.
Pourquoi avoir attendu dix ans pour aller à une AG constitutive ?
Pourquoi avoir attendu dix ans pour tenir l'AG ? Je pense qu'il faut poser la question aux dirigeants qui étaient là au début. On constate que ça n'a jamais été fait, ce que les golfeurs ont déploré toutes ces années. Mais il faut aussi reconnaitre qu'il y a quelque chose qui a été fait par le premier groupe de gérants. En effet, au sortir de la crise postélectorale de 2011, le parcours était dans un état de délabrement très avancé, abandonné. Donc, il y a un groupe de golfeurs qui s'est constitué pour réhabiliter ce parcours. Il faut leur reconnaitre cela. A partir de là, il aurait fallu créer les conditions pour qu'il y ait de la transparence dans la gestion de l'Association. Ce qui n'a pas été le cas et qui a créé tous les palabres qu'on a constatés.
Nous voulions la transparence dans la gestion de l'Association. Que les décisions soient prises à l'unanimité sinon à la majorité des membres. C'est ce qui a été fait pendant cette AG. C'est la règle d'une Association. Donc nous n'excluons et n'exclurons personne. La transparence mais également l'inclusion. Aujourd'hui avec cette AG qui vient de se tenir, nous tournons la page de toutes ces irrégularités de dix ans, et nous ouvrons une nouvelle page qui va rassembler et porter les aspirations de tous les golfeurs d'Abidjan sans distinction aucune.
L'AS-IGC a un libre accès au parcours dès maintenant ?
C'est l'objectif d'avoir le libre accès et la gestion de ce parcours par notre Association. On va y travailler. Il y a des étapes à suivre pour y arriver et nous allons nous y conformer.
