En 2023, les Ivoiriens seront appelés aux urnes pour l'élection des conseils municipaux et régionaux. Ces scrutins seront précédés de la révision de la liste électorale.
Depuis le mercredi 12 octobre dernier, le gouvernement a communiqué les différentes dates de cette opération. Elle se déroulera du 19 novembre au 10 décembre 2022 sur l'ensemble du territoire national et du 24 novembre au 10 décembre 2022 pour les Ivoiriens de la diaspora.
La révision de la liste électorale, faut-il l'indiquer, prend en compte l'actualisation des données personnelles des électeurs, l'inscription des nouveaux électeurs et la radiation des personnes décédées, indument inscrites, qui ont perdu la qualité d'électeur ou dont la radiation a été ordonnée par le pouvoir judiciaire.
Tout Ivoirien remplissant les conditions pour être électeur notamment âgé de 18 ans au moins et jouissant de ses droits civiques peut donc se faire inscrire sur la liste. La prise en compte dans le fichier électoral des nouveaux électeurs et de toute modification de données personnelles est faite sur présentation de la CNI en cours de validité, de l'attestation d'identité ou le récépissé délivré par l'Office national de l'état civil et de l'identification (ONECI) ou à défaut le certificat de nationalité accompagné de toute autre pièce administrative portant une photo. C
'est un processus clair et transparent. Mais dont les résultats escomptés pour chaque formation politique ne s'obtiennent que par un travail de terrain et non à travers les conférences de presse et autres déclarations calomnieuses auxquels l'opposition ivoirienne nous a habitués ces dernières années. Conscient de son importance, le RHDP est déjà au travail. Objectif, enrôler le maximum de jeunes majeurs.
Doumbia Brahima, secrétaire national chargé de piloter l'opération, s'active déjà pour préparer cette importante opération. Sur le terrain, les secrétaires départementaux sont aussi à la manœuvre pour mettre en ordre de bataille la troupe. Ainsi à Vavoua, à Guiglo, à Adjamé, ou à Abobo, petit à petit le dispositif se met en place. Pour que tout ce travail se fasse dans une harmonie parfaite, une importante réunion est prévue avant le démarrage effectif du processus électoral.
Il s'agit d'une rencontre entre le directoire et les 350 secrétaires départementaux investis par le président du parti présidentiel, Alassane Ouattara, le lundi 12 septembre. " Ce jour-là, il s'agira de leur remettre une feuille de route claire sur ce que la direction attend d'eux ", confie une source bien introduite. Selon cette source, des instructions fermes seront données au cours de cette réunion pour que le travail terrain se fasse de façon collégiale entre les secrétaires départementaux, les élus, les cadres, les structures spécialisées.
" Quel que soit notre niveau de responsabilité, nous travaillons pour le RHDP. Les secrétaires départementaux doivent associer toutes les forces vives du parti au niveau local pour que le maximum de nouveaux majeurs qui sont proches du RHDP soit inscrit sur la liste électorale ", indique un cadre du parti. Un autre confie que depuis longtemps le RHDP est au laboratoire pour préparer cette étape importante et que le parti d'Alassane Ouattara ne néglige aucune étape du processus électoral. " Nous serons présents du début à la fin pour ne pas être surpris ", termine un autre interlocuteur.
Une chose est certaine, toute cette préparation conduira à une couverture totale du territoire national. Les équipes du RHDP seront au sud, au nord, au centre, à l'est, à l'ouest. Elles seront dans les différents foyers pour en extraire, les plus hésitants. Le défi est connu. Pour 2023, le RHDP ambitionne aller au-delà du nombre de mairies et de conseils régionaux obtenus en 2018. Les hommes pour le faire existent. Le parti peut aussi et surtout s'appuyer sur le bilan inégalé et inattaquable d'Alassane Ouattara. En 10 ans de pouvoir, l'unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny a battu tous les records en nombre d'universités construites, de salles de classe mises à la disposition des plus jeunes, de routes bitumées, pour le bonheur des populations, de localités électrifiées.
Les retombées de la croissance économiques amorcées depuis 2011 profitent à tous. Le programme Filets Sociaux Productifs (PFSP), une initiative du gouvernement ivoirien qui a bénéficié en 2015 d'un appui technique et financier initial de la Banque mondiale visant à améliorer le niveau de vie des plus pauvres, en est une preuve manifeste. Idem pour le Fonds d'appui aux femmes de Côte d'Ivoire (FAFCI) de Dominique Ouattara, Première dame de Côte d'Ivoire, octroyé aux femmes économiquement faibles pour leur autonomisation.
Que dire des dernières décisions prises le 6 août dernier en faveur des fonctionnaires et agents de l'Etat. Notamment l'augmentation de 20 000 FCFA par mois de l'indemnité contributive au logement pour l'ensemble des fonctionnaires et agents de l'État, à compter de fin août 2022, la valorisation de la prime mensuelle de transport restée inchangée depuis 2008 qui passe à 20 000 FCFA (District d'Abidjan) et 15 000 FCFA (Bouaké) contre 7 000 FCFA avant.
Il en est de même pour la revalorisation, pour la première fois depuis 1960, de l'allocation familiale qui passe de 2 500 FCFA à 7 500 FCFA par mois et par enfant. La cerise sur le gâteau reste la prime que les fonctionnaires ont dénommée "Prime Ado". C'est une prime exceptionnelle de fin d'année, représentant un tiers (1/3) du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre, qui sera payée au début du mois de janvier suivant, pour tous les fonctionnaires et agents de l'État.
Notons qu'en sa séance du 12 octobre dernier, la réunion du directoire du RHDP avait indiqué que sa prochaine rencontre, la 11e du genre, sera consacrée à la préparation de l'opération de la révision de la liste électorale. Un exposé du secrétaire national chargé des élections est attendu.
