Afrique: Mondial au Qatar - " Laa "(1) au match délocalisé des gays

analyse

Vous vous souvenez probablement de ce fait qui a défrayé la chronique en mai dernier : l'international sénégalais Idrissa Gana Gueye du PSG refusant de porter le maillot arborant les couleurs arc-en-ciel, symboles de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres), au grand concert de réprobations des Occidentaux.

Eh bien ! les LGBT sont de retour par le truchement du Mondial 2022, eux qui veulent crier sur toutes les tribunes des stades, haut et fort, une clameur qui se veut de la même intensité qu'un but marqué d'un pays hôte.

Ce que ne l'entend pas de cette oreille le Qatar, qui accueille cette fois le tournoi footballistique le plus prisé de la planète. Au début (stratégie communicationnelle ?), les Qataris se promettaient d'être accommodants, avant de finalement tracer la ligne rouge à ne pas franchir dans ce cas d'espèce.

Dans cette monarchie en effet, les relations sexuelles entre hommes peuvent vous coûter la peau des fesses, jusqu'à 7 ans de prison, sans oublier que le fait de faire allusion à ces pratiques et la démonstration d'affection en public sont punies en vertu de la loi. " Nous demandons aux fans de respecter les différentes cultures, comme nous le faisons nous-mêmes ", a prévenu droit dans les yeux le directeur général du comité d'organisation, Nasser Al-Kater.

Alors, où est le problème ? Pourquoi en faire toute une montagne de la position qatarie ? Vos valeurs occidentales, vous voulez forcer pour les universaliser. Elles doivent l'être seulement pour vous. Respectez donc celles des autres. Le pays hôte ne vous a pas noyés sous ses milliards de pétrodollars pour se renier. Alors au lieu de jouer aux vertueux outragés, vous n'avez d'autre choix que de mettre balle à terre. Le Mondial ne se tenant que pendant un mois, les LGTB peuvent mettre leur libido en berne, quitte à s'entuber à satiété sous d'autres cieux une fois les lampions éteints à Doha City.

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