70% des ordures ménagères ne sont pas collectées dans la capitale. Il n'y a pas ou peu de services de ramassages, publics ou privés.

La faute à l'absence de moyens. Les communes appliquent une taxe que les habitants doivent acquitter; très peu le font.

Ensuite, la présence de conteneurs ou de poubelles dans les rues est symbolique. Les riverains n'ont souvent pas d'autre choix que de déverser leurs ordures ménagères sur la voie publique.

Enfin, il existe très peu de sociétés de ramassage professionnel organisées. Elles interviennent de manière erratique.

Des initiatives privées voient le jour pour tenter d'améliorer les choses.

La centrale thermique Kekeli Efficient Power vient de donner 17 millions de Fcfa à une ONG pour une opération pilote dans les quartiers de Gbétsogbé et de Noudokopé.

Le projet doit s'attaquer en premier aux dépotoirs sauvages et prévoit l'installation de poubelles et d'un système de tri sélectif.