Dans le cadre de la conception d'un spectacle inédit en début 2023 à partir du " Requiem " de Mozart, l'Institut français du Congo (IFC) invite les artistes à postuler au plus tard le 3 janvier de l'année prochaine.
Choristes, guitaristes (basse et solo), percussionnistes, batteurs, musiciens classiques (violon, violoncelle, instruments à vent), claviers, chanteurs, balafons ... sont concernés par l'offre de l'IFC. " Vous êtes musicien ? chanteur ? choriste ? Venez vivre une expérience unique en participant à la création d'une œuvre musicale à mi-chemin entre l'Occident et l'Afrique, des musiques savantes et des traditions populaires. Un métissage musical à partir du "Requiem" de Mozart, œuvre inachevée que nous vous invitons à interpréter par des sonorités originales et surprenantes ", a partagé l'espace culturel.
Les candidatures se font actuellement au service de la communication de l'IFC et ce, jusqu'au 3 janvier prochain. Après leur examen, les artistes présélectionnés participeront à un casting du 5 au 13 janvier 2023 en vue de retenir ceux qui contribueront finalement à la réalisation de ce spectacle musical inédit à partir de l'œuvre de Mozart. A en croire le service de communication de l'IFC, les artistes retenus se feront accompagner dans cette aventure musicale par le guitariste talentueux, originaire de la République démocratique du Congo, Kojack Kossakamvwe, qui a récemment animé une master class à Brazzaville. Le but étant de créer une œuvre mélangeant musique classique et musique traditionnelle du Congo. Et au regard des talents qui émergent dans l'univers de la musique sur le plan national, cette création à découvrir en début 2023 promet d'être un véritable cocktail musical mélancolique.
A propos du " Requiem " de Mozart
Au cours de l'été 1791, dernière année de la vie du talentueux compositeur, Mozart a reçu la commande d'une messe des morts émanant du comte Franz de Walsegg, en hommage à son épouse décédée à l'âge de 20 ans. Alors qu'il se débattait entre des difficultés financières et des ennuis de santé, la commande du "Requiem" tombait à pic, car il toucha la moitié de la somme promise. Mais il devait terminer d'autres projets plus urgents : " La clémence de Titus", "La flûte enchantée", " Le concerto pour clarinette"...
Pour écrire son œuvre, Mozart s'était fondé sur le découpage du texte saint utilisé par son ami Michael Haydn pour son "Requiem" en do mineur. Il choisit la tonalité de ré mineur qui évoque souvent la mort sous sa plume. Quand il décède, le 5 décembre 1791, à 35 ans seulement, seul l'introït au début du "Requiem" était achevé (soliste, orchestre, chœur, basse continue). Ainsi, cette oeuvre n'a été de la main de Mozart que pour les deux tiers environ, la mort en ayant interrompu la composition. Finalement, ce sera à Süssmayr, l'élève de Mozart, choisi par Constance, sa veuve, d'achever le "Requiem" car son style d'écriture se rapprochait beaucoup de celui de son maître.
