Afrique: Ils ont fait le buzz... - Qatar et l'autre coupe du monde, celle de la nécrologie

Une fête du sport sur des centaines de cadavres, le Mondial 2022 au Qatar a aussi une odeur de nécrologie de masse. Si les pays européens ont commencé, tardivement hélas, à manifester leur position face à la tenue de cette compétition suprême du football dans ce pays arabe, les autres continents ont préféré en apparence se taire. En plus de 10 ans, le Qatar a appelé des dizaines de milliers de travailleurs venus des pays d'Afrique et d'Asie de l'est pour la plupart. Selon des spécialistes, plus de 3 000 de ces travailleurs y auraient perdu la vie.

Sur Youtube, Facebook et autres réseaux sociaux, des images des conditions de travail frôlant l'esclavagisme de ces étrangers venus grappiller 300 euros de salaire pour les plus chanceux, ont fait le tour de la toile. Choquant le monde et les organismes internationaux.

Mais le Qatar c'est le Qatar, le " pétrodollar " est empereur sur cette planète. Le scandale débute par la diffusion (blast-info.fr) de documents officiels qataris mentionnant des sommes octroyés à des personnalités de la politique, du football et des organismes, notamment Human Rights Watch.

Ce n'est que la partie immergée de l'iceberg, puisque les soupçons de " corruption " se généralisent à l'international. Pendant ce temps, les morts augmentent sur les chantiers du Mondial 2022. Sur des sites où Neimar, Messi, Ronaldo et compagnie feront vibrer le monde.

L'Organisation International du Travail (OIT) en arrive à féliciter l'émirat pour ses efforts sociaux. Ce dernier a mis en place un minima salarial de 200 euros. 25 000 000 de dollars auraient atterri dans les bureaux de l'OIT peu après.

Bon gré mal gré, des images de dortoirs sales et étroits disent tout le contraire des déclarations officielles. Le Qatar apparaît en vitrine du sport mondial ces mois de novembre et décembre. Il rappelle cependant les petites mains de l'Afrique que les pays arabiques ont assassinées.

Droguées. Violées. Si les unes ont fini entre quatre planches, les autres sont revenues dans leur pays à moitié folles. Liban, Arabie Saoudite et d'autres... Madagascar possède une similarité historique avec ces employés décédés du Qatar.

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