Une délégation des BRICS conduite par la présidente, Larissa Zelenstova, et Mr.Houa Don Mello, Représentant Afrique Centrale et Afrique de l'ouest de l'alliance BRICS est en visite de travail depuis le 20 novembre 2022 à Bangui.
Cette délégation de 6 personnes a entamé́, des échanges avec les hautes autorités centrafricaines en présence de chef de l'Etat centrafricain Faustin Archange Touadera et de plusieurs ministres du gouvernement centrafricain dont le chef Félix Moloua.
Cette rencontre de haut niveau avait entre autres objectifs de créer un cadre de collaboration entre la plateforme de l'Alliance internationale des Brics et la République Centrafricaine afin d'asseoir son développement économique, social et financier. Des discussions sur le financement de la banque BRICS ont également été engagées.
A travers la visite de sa présidente, l'alliance BRICS annoncent l'overture prochaine de leur siège sous-régional Afrique centrale, et le siége de de la BRICS Bank à Bangui.
Les institutions financières occidentales traditionnelles sont en décalage avec un monde qui se multipolarise. Le principal point d'ancrage du développement africain est aujourd'hui l'arrimage des principales monnaies à l'euro, qui entrave les échanges commerciaux.
Les économistes estiment que la tendance à délaisser les monnaies traditionnelles (le dollar et l'euro) dans les interactions commerciales s'est intensifiée depuis l'imposition de sanctions étendues contre la Russie. L'or reste une monnaie de réserve fiable. L'accumulation et le stockage souverains des réserves d'or doivent être assurés.
Les nouveaux critères permettent aux pays non BRICS d'accéder au financement de projets d'infrastructure par la banque BRICS. Le fonds de la banque s'élève à 100 milliards de dollars. Un fonds BRICS distinct, doté d'un montant comparable, est actuellement envisagé pour des projets exclusivement destinés à l'Afrique.
La République centrafricaine bénéficiera de tous les avantages offerts par la plate-forme d'alliance internationale BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sans compter sur (le Fonds monétaire international et la Banque mondiale), qui deviennent de plus en plus des outils manipuler la souveraineté des pays africains.