Madagascar: Rudi Lambert - " La musique malgache est géniale "

interview

C'est un mélomane hollandais amoureux de Madagascar. Conscient du potentiel culturel de la Grande île, il envisage un grand projet sur la pointe du pays. L'équipe de Midi Madagasikara a eu l'opportunité d'interviewer l'artiste.

Midi Madagasikara. Vous êtes du vieux continent ? Pourquoi avoir choisi Madagascar comme pays d'atterrissage ?

Rudi Lambert. Oui. Je viens de Hollande. Je voulais partir, essayer quelque chose de nouveau, mais je ne savais pas où aller. Un ami m'a suggéré Madagascar. J'ai fait quelques recherches et j'ai été attiré par la diversité de la culture. Lorsque j'ai fait des recherches sur la musique à Madagascar, j'ai découvert qu'il y avait plus d'une douzaine d'ethnies différentes, chacune ayant sa propre musique. Alors je suis venu jeter un coup d'œil.

MM. Récemment, vous avez livré un concert. Est-ce le premier dans ce pays ? Comment trouvez-vous le public malgache ?

R.L J'ai donné un concert au New Bar avec un Malgache et un Français... et j'ai joué deux fois dans un festival de danse. J'ai rencontré un musicien de rue sur la rue Colbert. Il m'a invité à participer au concert. Et le danseur, Cerveau Kotoson, m'a demandé de participer au festival de danse.

MM. De quel genre de musique jouez-vous ? Comment trouvez-vous la musique malgache ?

R.L. Je préfère le funk et la soul, mais j'aime aussi jouer d'autres types de musique. C'est amusant de collaborer avec des personnes qui jouent des styles différents. La musique malgache est géniale. Il y a tellement de styles différents. Bien que les rythmes soient un peu compliqués. Dans la musique occidentale, tout est en 4/4. Ici, vous aimez les 3/4 et 3/6. Cela demande un peu de pratique. En général, je trouve les gens gentils et accueillants. Outre le français, Cerveau m'en a dit long sur les coutumes malgaches. C'est fascinant. Et encore une fois, la diversité des pratiques est particulièrement énorme.

%

MM. Comment trouvez-vous la culture malgache ?

R.L. J'apprécie également l'inventivité des gens ici. Comment les vieux smartphones sont démontés et réparés sur les trottoirs, alors qu'en Europe, nous les aurions simplement jetés pour en acheter un neuf. Ce n'est pas que nous ne le faisons pas, mais nous ne pouvons pas. On ne sait pas comment faire. Alors que nous essayons de trouver un moyen de vivre de manière plus durable, je pense que nous pouvons en apprendre beaucoup.

MM. Quels sont vos projets ? Que comptez-vous faire ?

R.L. En Hollande, je faisais partie d'une association appelée " Music with Strangers ". Avec plus de 100 musiciens du monde entier. Principalement des expatriés qui travaillent dans la technologie ou des étudiants. Nous collaborons sur des concerts. Parce que c'est basé sur des performances plutôt que sur des groupes fixes, vous finissez par jouer avec de nombreuses personnes et des styles différents. C'est un excellent moyen pour développer vos talents et de vous faire des amis. Je voudrais créer une organisation similaire ici, sauf que la musique sera étendue à l'art avec des étrangers afin que nous puissions inclure la danse et d'autres activités.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.