Togo: La rigueur de la loi

30 Novembre 2022

Grossesses non-sollicitées, viols, harcèlement sexuel, les écolières évoluent dans un environnement souvent hostile. Un cadre juridique clair, censé mieux les protéger, vient d'être adopté par les députés.

Le ministre des Droits de l'homme, Christian Trimua, se félicite de ces avancées.

Sur le plan pénal, les choses sont claires, explique-t-il : 'L'auteur d'une grossesse sur une fille âgée de moins de 16 ans risque de 1 à 5 ans de prison avec une amende allant de 1 million à 5 millions de Fcfa. Le coupable, même mineur, devra rendre des comptes ainsi d'ailleurs que les parents qui ont directement une responsabilité importante dans son éducation'.

Le ministre dénonce au passage des pratiques plus insidieuses.

Au Togo, on appelle cela le phénomène de 'groto'.

Des personnes ayant des responsabilités et donc de l'argent entretiennent matériellement des jeunes filles mineures, ce qui leur donne le 'privilège' d'avoir des rapports sexuels.

Ces généreux donateurs tombent aussi sous le coup de la loi et risquent d'être poursuivis pour proxénétisme aggravé.

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