Madagascar: - Anisha, " J'aimerais apporter une touche malgache dans l'album "

interview

Malgré l'emploi du temps très chargé de la nouvelle star de la Star Academy, Midi Madagasikara a obtenu une interview exclusive avec Anisha, le jour même de son 23ème printemps, le mardi 29 novembre dernier. Nous vous rapportons, ici, ses propos :

MM : Comment vis-tu la vie de star ? Est-ce qu'on te reconnaît maintenant dans la rue ?

A : C'est assez particulier comme sensation de passer de l'ombre, propulsée un mois et demi après, à la lumière. Et c'est vrai que mes journées sont plus rythmées parce que dès le lendemain de la Star Academy, j'ai enchaîné les interviews, la presse, la télé, les radios. En général, je dors 5 heures par nuit, non pas parce que les interviews durent aussi tard mais c'est vivre tout ça et se remettre un peu de tout ça, accepter tout ce qui se passe... font que mes nuits sont un petit peu courtes. Mais à part cela, ça va très bien.

MM : En Métropole et à Madagascar, la communauté malgache de par le monde s'est mobilisée pour toi. Est-ce que tu t'attendais à cette grande mobilisation en ta faveur ?

A : Non, je ne m'y attendais pas du tout. Je viens de m'en rendre compte et je les remercie énormément mille fois, un million de fois, dans mon cœur vraiment.Misaotra betsaka, tiako foana ianareo. Misaotra amin'ny fanohanana rehetra dia mankasitraka be dia be...

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MM : Tu as gagné 100 000 euros et la production d'un album. Nous avons vu dans une interview que tu projettes de participer à des œuvres caritatives dans le sud de Madagascar. Pourquoi le sud deMadagascar ?

A : Déjà, ça a été mal compris parce que les 100 000 euros sont consacrés au projet musical, principalement au projet d'album et mes projets artistiques, la maison de disque vous dira sûrement la même chose. Cependant, j'ai parlé justement d'apporter ma pierre à l'édifice parce que bien avant de faire la Star Academy, j'ai toujours eu une pensée pour ces enfants orphelins et en difficulté qui n'ont pas accès à l'éducation. Je ne peux rien changer, je ne suis qu'une jeune femme qui fait de la musique mais j'aspire à aller voir la difficulté des enfants, faire des voyages humanitaires pour voir ce qui se passe là-bas et voir ce que je peux apporter à travers ma musique.

MM : Est-ce qu'il y avait le couple Anisha-Julien au château ?

A : (rires) Oh non, le pauvre Julien ! Faut pas que Julien entende ça, il va trop rire. Non les amis ! Julien, c'est comme un petit frère pour moi, tout comme Stan, qui est comme un grand frère. Il faut savoir qu'on est dans une aventure. Nous sommes bienveillants entre nous et solidaires. Il y a beaucoup d'amour dans cette aventure, de l'amitié, que ce soit les filles envers les filles ou les filles envers les garçons. Mais c'est hyper drôle d'entendre ce genre d'interprétation. Quoi qu'il en soit, je peux vous confirmer que, autant Julien que les autres garçons, ça a toujours été de la bienveillance et de l'amour vraiment amical.

MM : Anisha est-elle en couple ?

A : C'est privé donc je ne vais pas vous dire si je suis en couple ou non.

MM : Un risque d'expulsion a été évoqué par rapport à ton visa étudiant...

A : Oui, il me semble avoir entendu parler de ce sujet dans le château. Je n'ai pas parlé d'expulsion, je parlais du fait que je suis arrivée en France en tant qu'étudiante et que quand on est étudiant on renouvelle chaque année son visa. Pour tout remettre dans le contexte, aujourd'hui, tout est régularisé côté administratif parce qu'en sortant du château, j'ai bien tout reçu administrativement et vu que c'est ma dernière année d'étude, mon statut peut changer en contrat de travail au lieu d'un visa étudiant sachant que ce visa me permet aussi de travailler.

MM : Avec quels artistes aimerais-tu faire un duo ?

A : J'aurais dit Aurora, Sleeping at Last.J'aurais aussi aimé avoir une collaboration avec Pomme, Claudio Capéo car il m'a déjà invité à participer à son album. Puis, il y a les artistes avec qui j'ai chanté : Patrick Fiori...

MM : Et côté artistes malgaches ?

A : Je n'y ai pas encore pensé. Je dirais ceux qui se rapprochent le plus de mon genre musical.

MM : Tu as grandi à Madagascar. Que représente Madagascar pour toi ?

A : Madagascar représente mon pays. Tiako ny tanindrazako, ça veut dire que j'aime mon pays. C'est pour cela d'ailleurs que j'ai parlé de faire des choses à Madagascar, et apporter ma pierre à l'édifice. J'ai envie d'être un exemple pour ces jeunes dans mon pays, pour leur dire que rien n'est impossible à ceux qui croient.

MM : Dans ton album, est-ce qu'on pourrait s'attendre à des chansons en malgache ou en anglais ?

A : Les chansons seront principalement en français puisque c'est un public francophone qui m'a permis de gagner. J'aimerais aussi vraiment apporter une touche malgache parce que c'est quelque chose qui me tient à cœur.

MM : As-tu un message à faire passer à tous les Malgaches ?

A : À toutes les personnes qui ont voté pour moi, depuis le début, j'étais là pour faire de la musique et porter un message. C'était un message d'espoir, d'amour, de courage, de se dire qu'il faut aller de l'avant, quoi qu'il en soit, peu importe notre passé ou ce qui nous est arrivé. Si on tombe, on se relève et on y va, the show must go, on se concentre sur notre présent et sur ce que pourrait être notre futur. La musique réunit, c'est que du partage, de l'amour, et de la bienveillance. Ce que j'aimerais partager, ce sont ces émotions là. Je suis une âme qui aimerait toucher d'autres âmes. La musique c'est un médiateur pour apporter de la joie, un peu de paix dans le cœur des gens, de belles émotions... C'est aussi pour ça que je fais de la musique. J'espère qu'à travers cette aventure, j'aurais passé mon message.

*Les candidats de la Star Academy ont été accueillis au château de Dammarie-les-Lys en Seine-et-Marne, pendant six semaines.

Nos remerciements à Anisha de nous avoir répondu avec bienveillance.

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