Congo-Kinshasa: APLC - Joseph Kwabika martèle sur le renforcement des mécanismes de lutte contre la corruption à l'échelle nationale

L'ASBL Cercle Axiologique a organisé, ce samedi 10 décembre 2022, une conférence-débat à la paroisse Notre Dame de Fatima, avec pour thème : "Corruption et Détournement : deux antivaleurs qui retardent le développement de la RDC". Plusieurs personnes ont pris part à cette activité dont M. Joseph Kwabika, conseiller de l'agence de prévention de la lutte contre les antivaleurs ; M. Gabriel Kabanangi, secrétaire de l'Inspection générale des finances "IGF", et M. Jean Onaotsho, professeur de philosophie à l'UCC.

Dans son intervention, M. Joseph Kwabika a martelé sur les Mécanismes de la lutte contre la corruption à l'échelle nationale, où il présente, à ce propos, deux mécanismes garde-fous, dit-il, pour stopper l'hémorragie de la corruption en RDC.

Se référant de certaines parties chantées dans l'hymne national, ce professeur de droit soutient que les textes répétés chaque jour dans cet hymne est, sans aucun doute, un engagement citoyen inévitablement à respecter.

Dans la partie " ... Congo don béni de DIEU... ", il estime que la RDC est donc undon à garder avec égard. Dans son enchainement, il a évoqué des mécanismes à mettre sur pied pour pouvoir mettre de côté ce fléau. Il s'agit, selon lui, du mécanisme conventionnel et du mécanisme constitutionnel. Il a aussi fait allusion à quelques textes d'inclinations dont la convention de Nations Unis ; la convention de l'Union Africaine ; la constitution de la RDC ; la loi organique ; le code pénal ; la loi numéro 5 portant sur l'organisation de referendum constitutionnel en RDC.

%

"Evidement vous allez vous rendre compte que la difficulté que nous avons par rapport aux éléments que nous avons survolé, ces différents textes ne tiennent pas compte de l'évolution de la société, il s'agit du droit positif congolais. Nous devons rendre l'infraction de la corruption imprescriptible, et avoir aussi par cette loi si elle peut voir comment combattre des obstacles légaux, qui empêchent qu'on puisse de façon efficiente, lutter contre la corruption, parce que les immunités constituent un obstacle majeur pour lutter contre la corruption, et si on peut arriver à avoir ce qu'on trouve au niveau de la cour pénale internationale, ça devrait nous permettre d'éliminer ces obstacles pour la lutte contre la corruption", a-t-il réfléchi.

Il a conclu en demandant les liens entre cette structure spécialisée et le parquet, ainsi que les cours et tribunaux, pour une bonne traque des antivaleurs, acteurs de la corruption. "Nous savons tous que quand ils mettent la main sur quelqu'un, c'est pour l'interférer en prison. Donc, les liens entre ces structures spécialisées et les cours et tribunaux, c'est pour que ces OPG travaillent sous l'ordre de l'autorité du parquet... Etant donné que la corruption est une infraction complexe, il faut travailler main dans la main pour le bien-être de la RDC ", a-t-il conclu.

 

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.