Madagascar: La pollution, un fléau plus dangereux que jamais

" Tana, ville polluée ", combien de fois ces mots ont été prononcés ? Le constat est tellement évident que les habitants de la capitale ne s'en émeuvent plus. Et pourtant, même si on continue de s'en alarmer, on voit que rien n'est sérieusement fait pour abaisser ce taux qui détériore sérieusement leur santé. On a même l'impression que tout le monde, autorités comme simples citoyens, semble se résigner à cette situation extrêmement grave. Les scientifiques n'ont pas cessé d'alerter sur l'existence de cette épée de Damoclès sur la tête des Tananariviens, mais faute de véritables mesures prises, on voit ses conséquences sur la santé de ces derniers.

La pollution, un fléauplus dangereux que jamais

Antananarivo est une capitale où il est de plus en plus difficile de vivre. C'est une ville surpeuplée où l'air est de plus en plus irrespirable. Elle continue d'accueillir des milliers de nouvelles voitures en flot continu et ses rues connaissent les embouteillages les plus monstrueux de ces deux dernières décennies .Le taux de pollution de l'air est l'un des plus élevés du monde. Les experts l'ont signalé à plusieurs reprises, mais une fois lancé, le cri d'alarme a été répercuté par les médias, mais il n'a suscité aucune réaction des autorités.

C'est une politique volontariste d'assainissement que cela nécessitait, mais le contexte sociopolitique ne l'a pas permis. Les antagonismes qui règnent au sein de la CUA n'ont pas permis à l'équipe dirigeante de se pencher sur le problème. Les habitants de la capitale sont de plus en plus incommodés par les millions voire les milliards de particules des fumées des pots d'échappement des véhicules. Les répercussions sur la santé des Tananariviens se constatent tous les jours. Le nombre de bronchites et d'autres maladies respiratoires a cru de manière vertigineuse.C'est une population affaiblie qui vient dans les centres de santé et dans les hôpitaux. Il est peut-être vain d'espérer des solutions efficaces des autorités car les actions à mener auraient dû l'être depuis longtemps. Il n'est cependant pas inutile de continuer de les interpeller.

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