Madagascar: Risque de glissement de terrain - Drapeaux rouges sur la haute ville

Près de 1000 habitations sur les hauteurs de la ville d'Antananarivo sont exposées à des risques de glissement de terrain en cette pleine saison pluvieuse, indique le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes.

Depuis plusieurs années maintenant, à chaque saison des pluies, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) incite les occupants des habitations situées sur le versant oriental de la ville haute, au niveau d'Ampamarinana, de Tsimialonjafy et des zones voisines, à quitter les lieux face au risque important d'éboulement ou de glissement de terrain. Cette saison, près d'un millier d'habitations dans la zone Manjakamiadana et 690 maisons situées dans les quartiers d'Antananarivo, sont exposées à ce risque.

Signalement

Hier, des drapeaux rouges ont été plantés sur place, en guise de signalement des zones à risque élevé, par des agents du BNGRC et des éléments du Corps de protection civile et des sapeurs-pompiers. Les constructions sur les zones à risque ainsi signalées, devront être évacuées, pour ne courir aucun risque, indiquent les techniciens du BNGRC et les pompiers. Force est de constater, cependant, que de nombreux occupants des maisons situées dans les zones rouges refusent de quitter les lieux, affirmant n'avoir " nulle part où aller ". N'étant pas très enthousiastes à l'idée d'être relogés dans des sites d'hébergement, ils préfèrent rester.

Drames

Rappelons que les zones d'Ampamarinana et de Tsimialonjafy ont été, il y a quelques années, le théâtre de tragédies ayant causé des pertes en vies humaines et l'émoi de l'ensemble de l'opinion publique.

Afin d'éviter que de tels drames ne se produisent, les pouvoirs publics essaient tant bien que mal d'anticiper et d'inciter les habitants des zones concernées par ces risques, à accepter de vider les lieux. En cas de forte menace de glissement de terrain, les autorités pourraient être amenées à procéder à des évacuations manu militari. Mais nous n'en sommes pas encore là pour le moment.

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