Cote d'Ivoire: Lutte contre la corruption - La Haute autorité de la bonne gouvernance présente des manuels scolaires aux ministres

24 Décembre 2022

La Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) a présenté son projet de manuel scolaire en vue de l'introduction dans le système éducatif ivoirien, un module de formation pour la lutte contre la corruption. C'était le 22 décembre 2022, au siège de l'institution à Cocody-Riviera 3.

Cette cérémonie présidée par le patron de la Habg, N'Golo Coulibaly, a enregistré la présence de Mme Anne Désirée Ouloto, du Pr Adama Diawara et Dr N'Guessan Koffi respectivement ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage. Le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, et le ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation se sont faits représenter par leur directeur de cabinet respectif.

Pour N'Golo Coulibaly, la mission de ces ministres est de plaider auprès du gouvernement dans " l'objectif de faire de la lutte contre la corruption, une discipline à part entière dans le système éducatif ivoirien ".

Selon Henri Augustin Aka, Secrétaire général de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, " cette initiative est conforme à la Convention des Nations unies de lutte contre la corruption " qui invite chaque pays à prendre " des mesures appropriées pour favoriser la participation active des personnes et des groupes à la prévention de la corruption et à la lutte contre ce phénomène surtout en entreprenant des activités d'informations du public ".

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A l'en croire, la question de la lutte contre la corruption sera abordée au préscolaire, primaire, secondaire, à l'enseignement technique, au supérieur, dans les écoles de formation des fonctionnaires et agents de l'Etat. Et ce, en vue d'éduquer et de sensibiliser la population aux conséquences de la corruption.

" Il importe de mener des actions à impact réel sur les différentes cibles, notamment les apprenants en vue de transformer à la base les mentalités pour plus de responsabilité, d'équité et de transparence quand ils auront en charge demain de gérer la chose publique ", a-t-il insisté.

Prenant la parole, le Pr Adama Diawara, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a soulevé plusieurs préoccupations pertinentes, à savoir la faisabilité de ces cours aussi bien au niveau des enseignants qui devront administrer ses modules et les questions des heures supplémentaires que cela pourraient engendrer.

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