Madagascar: Industrialisation - L'Inde soutient le programme ODOF

La collaboration du ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation avec d'autres pays pour la promotion du programme One district, one factory continue. L'Inde vient de grossir les rangs des partenaires.

Entre l'Inde et Madagascar le ciel est bleu. Preuve en a été donné hier lors de l'audience entre le ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy et le nouvel ambassadeur de l'Inde Bandaru Wilsonbab. Le diplomate indien a d'emblée souligné l'excellence des relations commerciales entre les deux pays. L'Inde est un des pays au monde où la croissance économique est fulgurante. L'Inde et Madagascar se trouvent dans l'océan Indien et ont intérêt à raffermir leurs coopérations commerciales.

L'Inde figure en tête dans le secteur de la pharmacologie, de l'informatique, de l'éducation et de la santé. " Je sais que Madagascar a un grand potentiel dans l'exploitation des ressources naturelles à l'instar de la vanille et du nickel. L'Inde souhaiterait coopérer avec votre pays dans divers secteurs et développer les relations commerciales " a affirmé l'ambassadeur indien.

Le ministre Edgard Razafindravahy a été le témoin des progrès hallucinants de l'Inde dans divers secteurs en particulier dans le domaine industriel. " Madagascar peuvent très bien coopérer dans le secteur industriel " a souligné le ministre Razafindravahy.

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Solide expérience

Il parle en connaissance de cause. En Inde il existe ce qu'on appelle le Khadia India, une sorte d'industrie villageoise du même type que l'ODOF à Madagascar. L'ambassadeur de l'Inde a été mi en place dans l'industrie du coton à l'époque de Ghandi mais s'étend dans d'autres secteurs actuellement.

" L'Inde a l'expertise nécessaire pour développer l'ODOF et c'est la raison pour laquelle nous avons besoin de votre soutien " a précisé le ministre Razafindravahy.

Effectivement, il faut des unités industrielles pour transformer les tomates, les pommes de terre, les fruits divers, le café, la canne à sucre, l'arachide... pour qu'on puisse conserver tous ces produits. Sans oublier la vanille. " J'aimerai bien qu'on transforme la vanille sur place avant de l'exporter " a émis le ministre Razafindravahy.

Il va sans dire que le pays traverse un problème d'énergie. C'est ainsi qu'on a choisi de miser sur les petites industries de transformation qui ne nécessitent pas des énergies puissantes. L'idéal serait d'opter pour des usines fonctionnant à la fois au fuel et avec l'énergie solaire autrement dit des usines hybrides. " C'est ce dont on a besoin et ce serait bien si on peut accélérer la collaboration entre mon département et le ministère indien chargé de ce secteur " a lancé le ministre. L'ambassadeur indien a tout de suite annoncé qu'il va contacter les constructeurs de ces machines industrielles et il les mettra en contact avec les responsables malgaches.

L'Inde a également une solide expérience en énergies renouvelables et est prête à pousser la coopération dans ce domaine. L'ambassadeur indien a révélé par la suite que l'Inde compte mettre en place un projet pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Au niveau commercial, il faut savoir que Madagascar importe beaucoup de riz en Inde. Le gouvernement indien a mis une taxe de 20 % pour les produits exportés. Cette mesure renchérit le prix du riz aux consommateurs. L'ambassadeur a promis de voir de près cet aspect.

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