Brasília — Le Gouvernement angolais a réaffirmé l'importance des relations historiques avec la République fédérative du Brésil, qui pourraient se renforcer de plus en plus avec l'investiture de Lula da Silva, selon le ministre angolais des Relations extérieures, Téte Antonio.
À Brasília, depuis les premières heures d'aujourd'hui, vendredi, Téte António a rappelé les relations historiques et les différentes étapes de développement de la coopération bilatérale, y compris la signature d'un partenariat stratégique entre les deux pays.
"Le Président vient participer à l'investiture de Lula da Silva, et nous savons comment étaient les relations entre l'Angola et le Brésil à l'époque du Président Lula", a-t-il déclaré.
Selon lui, le premier mandat de Lula da Silva s'est déroulé dans une période où les relations entre les deux pays étaient très étroites en termes de coopération, et l'Angola augure que cette tendance se poursuivra.
S'adressant à la presse angolaise à Brasilia pour la couverture de la cérémonie d'investiture de Lula da Silva, le chef de la diplomatie angolaise a déclaré que la relation entre l'Angola et le Brésil n'était plus seulement politique, mais une relation établie entre les deux peuples.
Nouveaux accords
Selon le ministre Téte António, l'Angola a déjà identifié de nouveaux accords de coopération avec le Brésil.
Sans entrer dans les détails, il a mentionné le mémorandum d'entente, à signer, lié au domaine du financement des secteurs de l'agriculture et de l'industrie, dans le cadre de la diversification de l'économie angolaise.
"Il y a un changement de notre côté qui devrait aussi se refléter dans la coopération avec nos partenaires stratégiques, comme c'est le cas du Brésil, vu la position qu'occupe ce pays en termes de croissance économique dans le monde", a-t-il souligné.
En ce qui concerne le continent américain, c'est la troisième économie, après les États-Unis d'Amérique et le Canada, et la neuvième économie du monde, un potentiel dont l'Angola veut continuer à profiter pour la croissance de son économie.
