Congo-Brazzaville: Giland Chanel Bikoua - " La SBK est un style de musique qui prône la pudeur "

interview

Le danseur et chorégraphe congolais Giland Chanel Bikoua entend organiser, le 29 janvier au Centre culturel Zola de Brazzaville, un mini festival SBK en vue de promouvoir les danses latines comme la bachata, le kizamba, la kompa et la zumba. Il nous en dit plus dans cet entretien.

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Comment êtes-vous devenu amoureux de la danse ?

Giland Chanel Bikoua (G.C.B.) : La musique et la danse ont toujours fait partie de ma famille. Pour preuve, le cadet de mon père fut musicien, pratiquait la musique latine, notamment la salsa. Et donc, en grandissant, j'ai commencé à apprécier cette musique et devenu grand, je n'ai pas pu m'en départir.

A l'adolescence, j'ai intégré l'association Salsa idéal du président Charles Bouetoumoussa à Pointe-Noire. C'est avec ce groupe que j'ai vraiment commencé à apprendre à danser la salsa. Un peu plus tard, j'ai fait la connaissance d'un jeune Parisien, Alex Ngambou. Grâce à sa formation, j'ai peaufiné ma technique de danse.

L.D.B.C. : Quel est le but de votre mini festival SBK ?

G.C.B. : En fait, j'ai l'intention, à l'avenir? d'organiser un grand festival international SBK, c'est-à-dire salsa-bachata-kizomba, trois styles de danse latine, peu connuS au Congo. C'est mon rêve ! Maintenant, le fait d'organiser des soirées ou des minis festivals de ce genre me permettra de me préparer petit-à-petit. D'abord, j'ai la possibilité de faire connaÏtre ces styles de danse auX Congolais, ensuite, je pourrai mesurer mon audience pour mon futur grand festival.

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L.D.B.C. : Comment se déroulera ce mini festival SBK ?

G.C.B. : Au départ, ce soir de 29 janvier, nous donnerons une formation sur les trois types de danse. Ensuite, les personnes ayant été formées danseront devant le grand public. Enfin, nous terminerons par la danse libre. C'est le moment où tout le monde pourra se lâcher, s'amuser et se défouler. Ce sera la fête, en quelque sorte !

L.D.B.C. : Avez-vous un message pour vos compatriotes ?

G.C.B. : Oui. La salsa, la bachata et le Kizomba sont appelés danses de salon. Cela voudrait tout simplement dire que ce sont des styles de danse qui prônent la pudeur et non la vulgarité. Ce sont des danses sous forme de sport. Je vous prie de les apprendre, de les pratiquer et d'en tomber folle dingue. J'en suis moi-même un grand praticien, un grand passionné et un grand fan. Vous n'aurez rien à perdre à les pratiquer.

L.D.B.C. : Un dernier mot ?

G.C.B. : Je remercie " Les Dépêches du Bassin du Congo" pour cette opportunité. En plus, je remercie le ministère de l'Industrie culturelle d'avoir organisé le concours de danse Mopacho. Je souhaiterai qu'il en fasse autant pour les autres styles de danse comme la SBK. Ce serait hilarant, formidable et fantastique pour les danseurs congolais.

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