Unanimes. Les élus de Toliara II forment un bloc pour réclamer la réouverture de Base Toliara. Ils ont partagé cette idée au cours d'une réunion qui s'est tenue jeudi dernier à Mangily dans la commune de Belalanda, une bourgade qui fait partie des localités riveraines du projet minier.
Une réunion placée sous le signe du développement communal où plus de 70 chefs de fokontany et plusieurs adjoints issus des communes de Tsianisiha, Ankilimalinike, Manombo et Marofoty ont réitéré leurs revendications sur la reprise de Base Toliara.
Facteur de développement
Roselin Houssen, député élu à Toliara II de soutenir au cours de cette rencontre que le développement passe aussi par l'installation d'entreprises dans les communes. Et de citer, notamment, le cas des communes de Tsianisiha et d'Ankilimalinike, où la présence de Base Toliara, du moins quand cette dernière était encore opérationnelle, était un facteur non négligeable de développement. Une manière pour le parlementaire de parler au nom de la population qui réclame plus jamais la réouverture de Base Toliara. " Nous implorons le président de la République Andry Rajoelina de prendre une décision qui va dans le sens de la levée de l'interdiction d'opérer pour Base Toliara ", a-t-il déclaré. Et il n'est pas le seul à abonder dans ce sens. C'est le cas également de Tovo Lahiniriko, président du Dinabe de Tsianisiha qui a parlé des " impacts positifs des projets d'accompagnement de Base notamment pour l'amélioration des conditions de vie de la population et la diminution de l'insécurité ".
Association
Les dirigeants communaux, à l'instar du maire Jummerman, dit Dada, ont réclamé haut et fort la réouverture de Base Toliara pour l'intérêt des habitants. Tout comme Ramanoel habitant du fokontany de Ranobe dans la commune rurale d'Ankilimalinike qui a fait part de son regret par rapport à la suspension de Base Toliara, en soulignant que ce projet avait aussi comme objectif d'apporter le développement au niveau des fokontany, des communes et même de la région. Durant cette réunion, responsables communaux et simples citoyens ont évoqué d'autres sujets dont le projet de création d'une association de chefs fokontany issus de 4 communes rurales et dont l'objectif est d'œuvrer pour le développement local.
