Sénégal: UGB - Le récit dans la littérature africaine au menu d'un Colloque international

Saint-Louis — Un Colloque international de deux jours sur "La Littérature africaine à l'épreuve des récits de filiation : l'autofiction et le récit transpersonnel" se tient depuis lundi à l'Université

Organisé par l'UFR Civilisations, religions, arts et communication du Centre de recherches sur la critique littéraire africaine (Cercla), ce colloque regroupe 30 enseignants chercheurs de renommée internationale, venus de la Belgique, de la Suisse, du Canada, d'Afrique du Sud, etc.

Le Directeur du Cercla, Pr Babou Diéne, a affirmé la volonté de son UFR à travers cette rencontre internationale, "d'innover en matière de littérature africaine".

Il a souligné que lorsque les spécialistes dans ce domaine de l'UGB ont commencé leurs investigations, ils se sont rendu compte qu'il y avait un sujet qui n'était pas encore dans le domaine de la littérature africaine.

Ainsi, a t-il expliqué, ces chercheurs se sont évertués à appliquer à la littérature africaine, des réflexions qui n'ont pas encore été abordées.

Il s'agit notamment de renouveler l'approche et la thématique, en matière de critique littéraire, en vue de sortir des sentiers battus et de refuser catégoriquement de monter sur des chevaux déjà essoufflés, selon Diène.

Il a réaffirmé la farouche volonté des spécialistes de la littérature africaine de l'UGB "d'apprendre et d'enseigner quelque chose de nouveau à nos étudiants, à nos Docteurs et Doctorants."

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"La pratique de l'autofiction et du récit trans personnel a toujours été appliquée à la littérature française, pourquoi ne pas l'appliquer à la littérature africaine ?", s'est-il interrogé.

Il estime qu'il faut "interroger ceux qui dénigrent la littérature africaine". Ces derniers, selon lui, "n'ont rien compris et doivent nécessairement s'imprégner réellement de cette littérature, en lisant les œuvres africaines".

"Nous ne pouvons que considérer ces détracteurs comme des ignorants généreux qui passent le plus clair de leur temps à critiquer les œuvres du président-poète Léopold Sédar Senghor, à discuter de ce qu'ils ne savent pas", a t-il dit.

Marc Quraghebeur, président de l'Association européenne d'études francophones (AEEF), a prononcé la leçon inaugurale de ce colloque international.

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