DAKAR — Les participants au 2e Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique ont souligné au terme de leurs travaux, vendredi soir, la nécessité pour l'Afrique de compter d'abord sur ses investissements internes pour développer ses infrastructures et réaliser le développement économique.
La Déclaration de Dakar, sanctionnant les travaux du 2e Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, qui se sont tenus au Centre international de conférences Abdou-Diouf dans la capitale sénégalaise les 2 et 3 février, demande à l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD) de soumettre, lors du prochain sommet de l'Union africaine (UA), un rapport sur l'état d'avancement des projets de réalisation d'infrastructures.
Les participants ont proposé la création d'un fonds fiduciaire multi-donateurs au sein de l'AUDA NEPAD, invitant le secteur privé et les investisseurs tels que les Fonds souverains et les Fonds de pension à investir dans les projets du Programme de renforcement des capacités.
Les participants ont également appelé la Banque africaine de développement (BAD) à œuvrer en étroite collaboration avec l'Agence de développement de l'Union africaine pour contribuer via la plateforme du Forum africain d'investissement à drainer davantage d'investissements en faveur des projets de développement.
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La Déclaration de Dakar exhorte aussi les partenaires techniques et financiers, les institutions financières de développement, les Fonds de garantie, le Consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA) et les secteurs bancaire et financier à travailler "en étroite collaboration avec les institutions régionales et continentales pour créer une synergie entre les différents mécanismes de financement des infrastructures aux niveaux national et régional".