Madagascar: Hery Rajaonarimampianina - " Je suis venu au pays pour voir et pour écouter "

Comme nous l'avions annoncé dans notre édition du 7 février, l'ancien président Hery Rajaonarimampianina est arrivé au pays, samedi dernier.

Il a débarqué à l'aéroport d'Ivato à 15h40. La première phrase de l'ancien président a été la suivante " Je suis venu au pays pour voir et pour écouter ". Après une brève interview à l'aéroport, il a rallié le Quartier Général du " Hery Vaovao ho an'i Madagasikara " (HVM), sis à Andraharo. Lors de son discours sur ce site, il a remercié le Bon Dieu pour son arrivée au pays, sans oublier pour autant de saluer le peuple malgache. " Cela fait quatre ans que je suis parti. C'est par amour de la patrie que j'ai pris cette décision ". Et d'enchaîner que " Selon les nombreux rapports qui me sont parvenus, le peuple malgache a besoin de se concerter. ". Faisant sans doute allusion à la concertation nationale.

Problèmes

Le fondateur du HVM a, en outre, souligné que " d'après tout ce que j'ai vu, j'ai assez de bagages pour faire avancer le pays ". Même s'il ne l'a pas dit ouvertement, il a l'intention d'être dans la course à la Magistrature suprême. D'ailleurs, il a dit qu'il allait visiter d'autres régions. Des déplacements qu'il va probablement exploiter pour exposer sa vision sur la Grande île. En outre, lors de son discours, il se dit fédérateur et qu'il se dit prêt à apporter le " Fihavanana ". Notons que lors de son arrivée à Ivato, la délégation conduite par le coordinateur national de ce parti Rivo Rakotovao a connu certains problèmes. En effet, à la tête d'une petite délégation, il n'a pas pu franchir le portail à l'entrée du Ravinala Airports.

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Pourtant, il a montré son autorisation en bonne et due forme. Le problème en est que les forces de l'ordre postées au portail ont déclaré qu'il n'avait droit qu'à 12 personnes avec ses gardes de corps. Il n'a pu entrer à l'aéroport que juste après que l'ancien président soit sorti du salon réservé aux VIP. Et le comble c'est que les journalistes n'ont également pas pu entrer même s'ils étaient en possession de leur carte. L'on se demande si c'est une décision prise en haut lieu ou si ce sont des dispositions prises par les forces de l'ordre installées sur place ?

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