Ne céder aucune parcelle à la corruption dans la visite technique automobile.
C'est le leitmotiv de Chérubin Tchacari, directeur général de Mayelia Automotive, l'une des deux sociétés chargées du contrôle technique des véhicules en Côte d'Ivoire. A la faveur d'une visite guidée sur la station mobile d'Abobo Baoulé le 19 janvier dernier, le Dg a exposé aux journalistes sa politique "Zéro tolérance" face à la corruption.
" Ce que nous vulgarisons auprès de tous nos collaborateurs, c'est la politique "Zéro tolérance". Lorsque vous êtes pris en situation indélicate de corruption et que c'est avéré, on procède purement et simplement à votre licenciement (... ) Cela fait partie de mes missions, en tant que nouveau DG, de veiller à ce qu'il y ait la probité et de nettoyer tout ce qui est corruption. Il ne faudrait pas que le client qui vient pense qu'il y a un brin de corruption sur nos sites ", a-t-il fait savoir. Et d'insister : " Chez nous, on ne paie rien d'autre que ce qui est admis. Si un de nos agents vous demande quelque chose en contrepartie de votre visite technique, on a service qu'il faut joindre pour le signaler ".
Dans cette lutte contre la corruption, l'entreprise dispose d'une équipe éthique qui mène les enquêtes, sillonne les stations pour des contrôles inopinés afin de décourager tout acte de corruption. Outre la sanction, la société sensibilise chaque mois les agents sur sa charte éthique.
" Il faut que le client sache que la visite qu'il fait est pour sa propre sécurité. Donc si vous soudoyez un agent alors que votre véhicule à un défaut de frein, vous êtes vous-même en danger de mort. Il faut que le client sache qu'il fait la visite technique pour sa propre sécurité ", a-t-il sensibilisé les usagers.