Le permis de conduire à points qui entre en vigueur le 1er mars 2023 était au centre des débats sur la chaine NCI 360 le dimanche 22 janvier dernier.

A l'occasion, Etienne Kouakou, directeur de la Coordination des Transports Terrestres et des Relations Extérieures (CTTRE), a souligné que le permis à points est fait pour discipliner les automobilistes et les amener à changer de comportement en vue d'améliorer la sécurité routière.

Ainsi, a-t-il expliqué, un capital de 12 points sera alloué à chaque permis de conduire.

Chaque infraction au code de la route entraîne un retrait de points. En cas de perte de l'ensemble de ces points, un stage dans un centre agréé sera nécessaire pour que le permis soit à nouveau valide.

Ajoutant que cette méthode n'est pas une solution unique mais contribuera à faire baisser le nombre d'accidents et de blessés.

Etienne Kouakou a indiqué que le choix du chiffre 12, en rapport avec le nombre de retrait de point par infraction, est pédagogique. Pour lui, cette disposition est due à l'incivisme sur les routes Ivoiriennes. Et de rappeler que les différentes causes d'accidents sont liées à l'excès de vitesse ; à l'ivresse au volant, au non-respect des feux tricolores, au téléphone au volant, au refus de céder la priorité, ainsi qu'au non-respect du panneau Stop.

"Tous les conducteurs ont le même droit que ce soit le type de véhicule administratif. Car on flashe la plaque d'immatriculation d'un véhicule, les notifications qui se font en temps réel, permettent d'atteindre le conducteur qui a fauté. (... ) La vidéo-verbalisation règle le problème de la corruption ", a-t-il rassuré.

Ont participé à l'émission des responsables du transport et de la sécurité routière dont Diaby Ibrahim (directeur général du Haut Conseil des entreprises de transport) ; César Albert Tapé (secrétaire général du Conseil national des organisations de conducteurs professionnels de Côte d'Ivoire) et Silué Carvalo (expert en sécurité routière).