Angola: Le Parc technologique de Luanda sera un point d'interaction entre la recherche scientifique et le monde des affaires - Ministre

Luanda — La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, Maria do Rosário Bragança, a déclaré ce vendredi (10 mars) à Luanda que le Parc scientifique et technologique de Luanda sera un point d'interaction entre le milieu universitaire, la recherche scientifique et le monde des affaires.

La ministre a fait cette déclaration après avoir présidé à la pose de la première pierre pour la construction de ladite infrastructure.

Elle a expliqué que l'initiative s'inscrit dans le cadre du Projet de Développement de la Science et de la Technologie (PDCT) et a souligné qu'à l'instar des espaces de ce type dans le monde, le parc technologique de Luanda permettra la concentration des affaires d'entreprises en formation (Incubateurs d'entreprises ou Spin -Off), des centres de recherche scientifique et d'institutions d'Enseignement Supérieur.

Selon la ministre, ce sera une infrastructure sans précédent dans le pays, dans un endroit noble de la ville de Luanda, pour donner une meilleure image au Centre national de la recherche scientifique (CNIC, sigle en portugais), qui est dans un état de dégradation avancé, ainsi que la réhabilitation, la démolition et la construction de nouvelles institutions dans les environs.

Maria Bragança a souligné que l'infrastructure donnera une nouvelle dynamique dans le système national de la science, de la technologie et de l'innovation.

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Selon la ministre, les étudiants des niveaux licence, master et doctorat pourront parfaire leur formation, à travers des stages en entreprises, des projets d'entrepreneuriat et des incubateurs d'entreprises.

A son tour, le directeur exécutif de la Banque africaine de développement (BAD), Gérard Bussier, a salué l'investissement dans la science et la technologie que le gouvernement angolais réalise, compte tenu de l'énorme potentiel de ressources non exploitées.

Grâce à la science et à la technologie, selon Gérard Bussier, l'Angola gagnera des travailleurs aux carrières flexibles, notamment dans les domaines scientifiques.

Les travaux, d'une durée de 30 mois, sont budgétés à 35 millions de dollars, cofinancés (par prêt) par la Banque africaine de développement (BAD).

Les travaux seront exécutés par le PAN-CHINA GROUP, qui construira huit nouveaux bâtiments et une serre et réhabilitera 11 autres structures physiques.

La première phase du projet, qui sera achevée dans 14 mois, comprend la réhabilitation du Centre national de la recherche scientifique (CNIC), la construction d'un nouveau bâtiment pour la Faculté des sciences sociales de l'Université Agostinho Neto, entre autres travaux.

Le projet de développement scientifique et technologique a une portée nationale et vise à contribuer à la diversification de l'économie, et est budgétisé à 100 millions de dollars, financé à 90 % par la BAD et à 10 % par des fonds de contrepartie du gouvernement angolais.

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