Ile Maurice: Blanchiment d'argent sale - Brûler des billets de banque, un rituel de trafiquants

Mettre le feu à des billets de banque est une cérémonie entre trafiquants pour montrer leur pouvoir dans le milieu et qui est le boss. C'est la dernière découverte des enquêteurs de l'ICAC. Non seulement des trafiquants de drogue se procurent des choses luxueuses pour blanchir leurs fonds mal gagnés mais comme ils ont de l'argent à ne plus savoir qu'en faire, ils brûleraient le surplus pour ne pas être retracés.

Les enquêteurs ont constaté diverses façons de blanchir l'argent sale: soirées gratuites où le champagne le plus cher coule à flots comme cette soirée dans un open bar à Rivière-Noire, où un trafiquant serait arrivé sur un quad semant des billets de mille. Avant même l'affaire Franklin, les enquêteurs chassaient ces jeunes trafiquants au style du rappeur Lill Wayne, avec bagues et grosses chaînes en or serties de diamants, vêtements et chaussures griffés, fourreaux en platine et or sur les dents. Sans compter le fine-tuning de voitures et grosses motos et les compétitions d'auto-tuning. Pour couronner le tout, des chiens de race coûtant de Rs 300 000 à Rs 400 000 gardent leurs propriétés clôturées.

Les temps ont changé avec Jean Hubert Celerine qui utilisait des prête-noms, qui ont dissimulé ses richesses dans des propriétés à l'architecture extraordinaire et aux meubles luxueux importés, comme à La Gaulette et Batterie-Cassée, où les enquêteurs se sont crus dans des villas d'Hollywood. Sans oublier les yachts et berlines hors de prix, dont ils se sont procuré avec une facilité déconcertante.

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