Cote d'Ivoire: Le printemps des femmes

" La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits " répétait à l'envi Olympe de Gouges, femme de lettres et féministe française. En Côte d'Ivoire, cet engagement fort pour la cause de la femme est plus que jamais partagé par le président de la République, Alassane Ouattara.

Et cela, avant même son accession à la magistrature suprême du pays en mai 2011, après une crise postélectorale de quatre mois qui a fait suite à sa brillante victoire au second tour de l'élection présidentielle de 2010. Un conflit, rappelons-le, provoqué par la tentative grotesque de son prédécesseur, Laurent Gbagbo, de confisquer le pouvoir, après sa déconvenue dans les urnes.

Avec Alassane Ouattara, c'est un combat pour l'émancipation des femmes qui dure depuis des décennies. Les faits, et non des moindres, démontrent cela avec acuité. En 1991, par exemple, alors qu'il est l'unique Premier ministre d'Houphouët-Boigny, Alassane Ouattara nomme la première femme ministre de la Culture, dans l'histoire de la Côte d'Ivoire. Cette heureuse élue n'est autre que l'éminente professeure d'Histoire, Henriette Dagri Diabaté, qui deviendra, en 1998, sous la houlette d'Alassane Ouattara, la toute première femme Secrétaire générale d'un grand parti politique, en l'occurrence le RDR (Rassemblement des Républicains). Elle prenait ainsi la succession de Djéni Kobina décédé le 19 octobre 1998. En véritable leader de l'opposition, elle portera le combat pour la démocratie au péril de sa liberté jusqu'à être emprisonnée par le régime scélérat de Bédié en 1999. Le visage de la femme venait ainsi d'être véritablement valorisé et porté au sommet de la lutte. Pour d'autres conquêtes.

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Et, depuis avril 2011, l'éminente universitaire et femme politique préside aux destinées d´une des grandes institutions du pays, la Grande Chancellerie de l'Ordre national. Et avec elle, la série des premières continue, car, grâce à Alassane Ouattara, elle est la toute première femme présidente d'institution en Côte d'Ivoire.

Naturellement, le combat du chef de l'Etat pour l'émergence des femmes dans les instances décisionnelles du pays ne se limite à pas l'ascension, quoique méritée, du Pr Henriette Dagri Diabaté. Sous son magistère, Alassane Ouattara multiplie les actes pour une meilleure représentativité des femmes dans la vie publique et leur participation forte à la reconstruction de la Côte d'Ivoire. D'abord, il y a, à travers les articles 35, 36 et 37 de la Constitution de la IIIème République, le renforcement de la protection des droits des femmes et la promotion de la parité entre les sexes dans l'accès aux postes de responsabilité dans les institutions, les administrations publiques et dans les entreprises.

Ensuite, la loi n°2019-870 du 14 octobre 2019 favorisant la représentation de la femme dans les Assemblées élues a été adoptée et le décret du 25 novembre 2020, portant sur les modalités d'application de la loi n°2019-870 du 14 octobre 2019, a été signé par Alassane Ouattara. Ce n'est pas tout, car le chef de l'Etat va également permettre la révision du droit civil (mariage, succession, nom et filiation) qui renforce les droits de la femme au sein du cercle familial. La loi n°2019-570 du 26 juin 2019 relative au mariage consacre, en effet, l'égalité entre l'homme et la femme dans la gestion du ménage, et surtout préserve les droits de la femme, en matière de succession, en cas de décès de son conjoint. A ces mesures fortes, s'ajoute également le durcissement des sanctions pénales contre les violences basées sur le genre, notamment le viol.

De même, le Code du travail a été révisé, via l'Ordonnance n°2021-902 du 22 décembre 202, modifiant la loi n°2015-532 du 20 juillet 2015, afin de permettre l'égalité de rémunération entre homme et femme, pour un même travail ou un travail de valeur égale. Que dire des efforts faits pour l'amélioration du statut des femmes au plan social, avec l'ouverture des écoles militaires (École Militaire Préparatoire Technique (EMPT) et la Gendarmerie nationale aux jeunes filles. Ou encore le renforcement du plateau technique des structures sanitaires pour juguler les décès maternels, la mise en place d'un dispositif puissant pour l'autonomisation de la femme : la Stratégie Nationale d'Autonomisation des Femmes de Côte d'Ivoire (SNAF-CI), le Fonds Femmes et Développement, le Fonds d'appui aux femmes de Côte d'Ivoire (FAFCI) dont la dotation est désormais de 25 milliards FCFA...

Autant d'initiatives qui montrent que, sous Alassane Ouattara, les femmes bénéficient d'un mieux-être en Côte d'Ivoire. En tout cas, comme on le dit dans le langage populaire ivoirien, ADO est " prêt " pour elles.

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