« Il n'y a pas très longtemps, des entreprises qui ont travaillé dans le cadre de l'entretien routier se plaignaient qu'elles n'étaient pas payées. Le Président de la République et le Premier ministre ont pris des dispositions. Cette dette qui était autour de 290 milliards de FCfa a été entièrement payée. Aujourd'hui, l'État ne doit plus un centime. Je dis bien zéro franc. Toutes les dettes qui ont été cumulées depuis la création du Fer et de l'Ageroute ont été réglées », a déclaré Amedé Koffi Kouakou le mardi 28 mars 2023, au Plateau.
Le ministre de l'Équipement et de l'Entretien routier a souhaité que désormais, chaque fois qu'il n'aura pas de couverture budgétaire sur les projets, les travaux ne soient pas engagés. Il a, à cet effet, demandé aux directeurs généraux de l'Ageroute et du Fer de travailler ensemble pour concevoir des programmes qui devront toujours être financés avant exécution.
Amedé Kouakou était face au personnel de l'Agence de gestion des routes (Ageroute), de la direction générale des infrastructures routières, la direction générale de l'innovation routière et de la qualité (Dgir-Dq) et du Fonds d'entretien routier (Fer), lors de la visite qu'il a entreprise séparément, pour échanger particulièrement avec les jeunes et le personnel en général.
Une occasion pour lui également de rappeler que le Président Alassane Ouattara a déclaré 2023 année de la jeunesse. Il s'est donc félicité de constater que dans ces différentes structures, notamment l'Ageroute et le Fer, sa vision soit respectée. A savoir le respect du genre et la participation active des jeunes à la politique de développement.
Prenant le cas du Fer où la directrice générale, Annick Tohé Lasmel, a déclaré que sur plus de 800 travailleurs, 42% sont des jeunes et 70% des femmes, Amedé Kouakou s'est dit honoré que ces structures sous tutelle aient traduit en acte la vision du Président de la République.
« Je voudrais vous féliciter pour l'importance que vous accordez aux jeunes et aux femmes. Nous respectons la vision du Chef de l'État », s'est-il réjoui, avant d'exhorter les travailleurs à la cohésion. Il a, par ailleurs, déclaré qu'il est très fier des directeurs généraux de l'Ageroute et du Fer. Leur gestion est complètement assainie.
Le directeur général de l'Ageroute, Fabrice Coulibaly, est revenu sur le plan des infrastructures routières. Il a fait savoir que de 2017 à 2023, 1 067 km de routes ont été bitumés et 1 922 autres sont en cours de bitumage. En ce qui concerne le renforcement, sur la même période, 758 kilomètres de routes ont été renforcés et environ 1 000 autres sont en cours de renforcement.
S'agissant du Programme d'entretien routier (Per), il a affirmé que sur la période de référence (2018-2023), environ 40 000 kilomètres de routes ont été reprofilés contre 22 955 km sur l'ensemble des programmes précédents, soit une augmentation de 16 576 kilomètres de routes reprofilés. Dans le même temps, 20 dalots ont été construits et sont opérationnels.
Il aussi rappelé qu'avant l'entrée en fonction d'Amedé Kouakou au ministère, il n'y avait que trois postes à péage fonctionnels. Aujourd'hui, il y a, au total, sept postes fonctionnels. Et une dizaine de postes à péage en cours de construction à travers le pays.
Fabrice Coulibaly a exprimé sa fierté de voir l'Ageroute, grâce aux conseils avisés d'Amedé Kouakou, disposer, depuis le dernier trimestre de l'année 2022, de la triple certification Qhse.
