La suspension des athlètes kényans Eglay Nalyanya, Betty Wilson Lempushuit ou encore Mark Otieno, reconnus coupables d'avoir utilisé des produits dopants a alerté l'unité d'intégrité de l'athlétisme qui a dénoncé ce mardi un dopage à grande échelle au Kenya.

« Il apparaît évident que le dopage au Kenya est de mieux en mieux organisé et ces cas soulignent l'implication de personnes possédant une expérience médicale », a déploré le président de l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) David Howman, dans un communiqué.

Cette conviction de l'agence se fonde sur des « similitudes dans les explications et les preuves » relevées par un jury ayant statué notamment sur les cas de dopage des coureuses Nalyanya et Lempus.

Le communiqué indique que l'AIU va investiguer, en collaboration avec le gouvernement Kényan et l'agence anti-dopage de la fédération kényane d'athlétisme, pour combattre cette crise qui constitue, a-t-il précisé, une menace sérieuse contre ce sport.