Cote d'Ivoire: Campagne cacaoyère 2021 / 2022 - Les producteurs empochent 2038 milliards de FCFA

2038 milliards de FCFA. C'est le revenu mensuel cumulé par les producteurs de cacao pendant la campagne écoulée. L'information est du ministre de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement.

Selon Amadou Coulibaly, la production de cacao du 1er janvier au 31 décembre 2022 s'établit à 2,4 millions de tonnes contre 2,2 millions de tonnes en 2021. Soit une hausse de 5,85%. Les exportations, quant à elles, se situent à 2,2 millions de tonnes contre 2,3 millions de tonnes. « Le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao est estimé à 2038 milliards FCFA pour un prix garanti bord champ moyen de 852 FCFA/KG sur la campagne 2021 / 2022. Soit une hausse de 7, 29% », a-t-il indiqué.

S'agissant de la production de café, elle se chiffre à 95 000 tonnes contre 62 000 tonnes. Soit une hausse de 52, 60%. Les exportations de café, pour leur part, s'élèvent à 74000 t. « Le revenu brut cumulé perçu par les producteurs est estimé à 66,50 milliards de FCFA pour un prix bord champ garanti moyen de 701 FCFA/kg. Soit une hausse de 82,67% », a-t-il souligné.

A l'en croire, les investissements réalisés s'établissent à 35 milliards de FCFA contre un montant de redevance prélevé s'établissant à 22, 35 milliards. « Ces investissements concernent essentiellement les achats de sac brousse et les activités d'appui au développement durable de la cacaoculture et de la caféiculture. A fin décembre 2022, la situation des comptes bancaires relatifs aux fonds d'investissement affiche un solde positif de 29,33 milliards FCFA indiquant une hausse de 2,07 milliards FCFA », a-t-il signifié.

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De ce qui précède, il ressort globalement à fin décembre 2022 d'une part la consolidation du revenu du paysan avec un prix garanti rémunérateur et d'autre part une amélioration des conditions de travail des producteurs à travers les projets financés par les fonds d'investissements

Le porte-parole du gouvernement, a en outre, fait le point relatif à la situation des opérations de passations des marchés publics. A l'en croire, le montant des marchés approuvés à fin décembre 2022 s'élèvent à 1169 milliards de FCFA contre 854 milliards en 2021. « 6330 marchés ont été approuvés contre 5107 en 2021. Les procédures concurrentielles regroupant les appels d'offre ouverts et les appels d'offre restreints représentent 64 ,3% du montant des marchés approuvés contre 61,2 %.

La part des marchés attribués aux petites et moyennes entreprises est passée de 50,5% à fin décembre 2021 à 46,1% à fin décembre 2022. Cependant le taux de participation des PME à la commande publique reste supérieur au seuil minimal réglementaire qui est de 30% », a-t-il expliqué.

Enfin, le ministre a informé de la prise d'un décret déterminant les procédures d'immatriculation des terres du domaine foncier rural qui organise une procédure d'immatriculation simplifiée mieux adaptée au milieu rural et propice à une délivrance massive des titres de propriété. « Il précise les missions et les responsabilités des différents acteurs intervenant dans la procédure et fixe les tarifs d'immatriculation à un coût réduit tenant compte des réalités du monde rural », a-t-il annoncé.

Leg : Les paysans ont connu une nette amélioration de leurs revenus grâce à un prix rémunérateur garanti

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