Ile Maurice: Promotion de «Senior Educator» - Une enseignante dénonce le non-respect des opportunités égales

Après 44 ans de service dans le secondaire, une enseignante de MEDCO postée dans des collèges d'État depuis 2001 reproche à la Private Secondary Education Authority (PSEA) de ne pas l'avoir promue au poste de Senior Educator alors qu'elle y avait droit avant sa retraite.

Elle dénonce le laxisme et la mauvaise foi de l'autorité qui avait pris connaissance de sa demande bien avant qu'elle ne parte à la retraite mais qui a décidé de ne pas aller de l'avant bien qu'il y ait un poste vacant. Après avoir entamé plusieurs démarches, même au niveau de l'Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), l'enseignante compte désormais se tourner vers la justice.

L'enseignante d'anglais a commencé sa carrière au collège Eden le 1er juin 1978 et y a travaillé jusqu'en 2000. En mars 2001, elle a rejoint le MEDCO avant d'enseigner dans plusieurs collèges d'État. Détenant tous ses diplômes, elle a enseigné l'anglais, le General Paper, les Global Perspectives et la littérature anglaise à tous les niveaux. Elle devait prendre sa retraite le 22 février et le 31 janvier, MEDCO avait déjà envoyé son nom pour être promue en tant que Senior Educator. Il importe de souligner qu'après 44 ans de service, l'enseignante avait droit à une promotion, et qu'il y avait bel et bien un poste vacant.

Laxisme

Depuis le 31 janvier, la PSEA n'a cessé de la rassurer que ses démarches aboutiraient incessamment et qu'elle travaille sur le dossier. Or, l'enseignante est officiellement en préretraite depuis le 22 février et, plus de deux mois après, la PSEA n'a toujours pas tranché sur le dossier. «Entre le 31 janvier et le 22 février, la PSEA aurait déjà dû procéder à la nomination.

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À chaque fois, on me fait comprendre que le dossier est en suspens. J'ai fait ma demande bien avant que je ne parte à la retraite. Donc, on ne peut pas dire que je suis hors du délai. J'ai envoyé plus d'une dizaine de correspondances qui sont restées sans réponse», dit-elle. Elle a aussi saisi l'UPSEE qui a, de son côté, entamé des démarches qui sont toujours en suspens. À ce stade, aucune décision sur cette affaire n'a été prise.

Ainsi, la PSEA s'attire une fois de plus des critiques sur son fonctionnement. Vu qu'il y a un poste vacant, la décision de sélectionner un candidat à ce poste relèverait-elle du favoritisme ou est-ce une situation où la PSEA n'arrive encore une fois pas à gérer des dossiers par manque de personnel ? L'enseignante s'attend à une communication de l'autorité pour décider de la marche à suivre. Elle compte bien saisir l'Employment Relations Tribunal et l'Equal Opportunities Commission car elle estime que ses droits légitimes à une promotion ont été lésés. Sollicitée pour une explication, la PSEA n'a pas souhaité commenter.

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