Afrique: Ces dangereux branchements électriques "toiles d'araignée" qui ne font pas honneur à la CEET et au Togo tout entier

Ceci est un article qui attire l'attention sur ce danger à la porte Centre Nord Est de la capitale togolaise Lomé et qui ne fait pas honneur à la CEET (Compagnie Energie Electrique du Togo) et partant à l'Etat togolais dans son ensemble. Il s'agit des toiles d'araignée d'une autre époque qui se développe dans cette localité de Djagblé qui regorge un grand nombre de population du fait de sa proximité avec la ville de Lomé. Il urge en tout cas que l'Etat et son bras armé pour ce qui est de l'électricité au Togo, la CEET pensent sérieusement l'extension du réseau électrique en posant de nouveaux poteaux électriques vu que la localité s'étend au jour le jour et se révèle d'ailleurs la localité la plus peuplée de la commune de Zio 1, loin devant d'ailleurs la ville de Tsévié qui est le chef lieu. C'est la seule alternative pour éviter ces branchements anarchiques.

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"Togo-Lignes électriques anarchiques : Un danger à Djagblé

Il suffit de 15 à 30 minutes de marche à travers cette banlieue au nord-est de Lomé pour découvrir le danger que côtoient les habitants de ce quartier au quotidien. Les résidents de Djagblé semblent inventer leur propre Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET).

Précisément, il s'agit de branchements anarchiques communément appelés « toiles d'araignée ». Pour que plusieurs foyers de cette zone en plein essor de la préfecture de Zio aient accès à l'électricité, ils doivent relier l'installation électrique de l'habitation au réseau local de distribution de la CEET.

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Aujourd'hui, certains doivent rallonger ces fils électriques sur des kilomètres pour éclairer leurs maisons. Le pire est que plusieurs lignes se croisent en certains points, ce qui rend le danger beaucoup plus imminent.

En cette période de pluie, le sol humide ou le vent font tomber les minuscules poteaux en bois. Welcome to the city ! La vue est horrible. Le mélange de ces lignes en forme de spirale peut non seulement provoquer un incendie, mais il est également très dangereux pour les enfants, les écoliers qui arpentent chaque jour les rues de ces quartiers.

"La ligne vers notre maison a également passé un long chemin. Nous n'avons pas le choix. Nous avons besoin de plus de poteaux CEET près des maisons. Je me demande pourquoi les autorités qui passent ici presque chaque semaine avec leurs convois ne font rien à ce sujet...", se plaint M. Djossu, un conducteur de tricycle.

Selon d'autres sources, ils n'ont même pas assez d'énergie parfois dans la zone. Malgré ces efforts, les machines des consommateurs subissent beaucoup de basse tension, ce qui les empêche d'avoir accès à d'autres choses, comme l'eau.

"Nous avons du mal ici. Croiriez-vous si je vous disais que je ne me suis même pas douché aujourd'hui ?", une vendeuse au marché d'Avéta m'interroge. "La pompe à eau de notre forage ne marche pas dans la journée. J'ai appris que c'est à cause de d'un manque d'énergie. Elle [la pompe] marche parfois tard dans la nuit.", a-t-elle ajouté.

Pourtant, depuis 2017, la CEET, dans le cadre d'un "vaste programme" de normalisation des branchements anarchiques, avait mentionné Djagblé parmi les localités ciblées pour mettre 32.000 consommateurs dans les rangs.

Dans cette affaire, la compagnie, évidemment, a un rôle important à jouer. Néanmoins, les habitants de ces zones peuvent également s'assurer d'utiliser des poteaux plus épaisses et plus hautes quand ils veulent se livrer à de telles activités.

En résumé, cette situation pourrait être améliorée par les entreprises concernées en renforçant l'alimentation électrique dans cette zone. Ainsi faciliter la vie des populations, et aussi sauver des vies.

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