Afrique: Sidiki Diabate et le mercenariat d'une carrière.

Catastrophique, tragi-comédie, pièce de théâtre à la malienne, homme sans vergogne, friponnerie, truanderie, sont les termes propres pour décrire le comportement de l'artiste Sidiki Diabaté et son équipe à l'égard de la camerounaise Sylvie Dang Makendi, organisatrice du concert géant du festival international Roots and Beauty Africa(FIRBA) du 9 février 2023 au stade Omnisport de Yaoundé.

Il n'y a pas de mots beaucoup plus que cela pour qualifier un tel outrage à l'encontre d'un artiste momentanément égaré, devenu tristement célèbre par cette attitude qui démontre qu'il n'est qu'une une véritable fripouille de la musique malienne. Le malien est un homme marqué par le sentiment de l'honneur ; il ne trahit pas l'amitié ou son sens du devoir ; mais l'artiste Sidiki Diabaté vient démontrer le contraire qu'il est la gangrène de la musique dans ce pays voire une canaille.

Un homme impudents, fourbes et indignes de faire le show-business international. Avec ses 31 ans, onpeut dire qu'il n'est encore qu'au début de sa de carrière, mais il ne pourra faire long feu et chaque promoteur dans le monde doit bien lire ce qui va suivre. Parce que ce soit disant artiste réalise sa carrière musicale comme un véritable mercenaire. Les faits sont les suivants.

Invité à prester lors du concert géant du Festival International Roots and Beauty Africa (FIRBA) le 9 février 2023 au stade Omnisports de Yaoundé, l'artiste malien Sidiki Diabaté qui avait déjà reçu 80 % de son cachet (largement au-dessus du contrat) plus 14 billets d'avion payés sans compter la réservation á l'hôtel Djeuga Palace à Yaoundé, n'est finalement pas arrivé au Cameroun.

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La promotrice du FIRBA, la camerounaise Sylvie Dang Makendi basée à Atlanta aux Etats-Unis, aux abois et en larmes, déclare avoir investi plus de 22 millions de FCFA sur cet artiste, son manager (sa petite soeur) et les 14 membres de son équipe. Cet artiste est actuellement poursuivi en justice et pourrait être appréhendé pour répondre de ses actes. Voici en intégrabilité les révélations scandaleuses de cette vaste escroquerie.

Sylvie Dang Makendi la promotrice de l'événement est une camerounaise basée à Atlanta aux Etats-Unis, le FIRBA s'est voulu une véritable vitrine du label Made in Africa. D'ailleurs, ce festival était organisé dans l'optique de mettre en lumière, tout ce que les artistes africains font dans des domaines les plus variés de la culture avait expliqué Sylvie Dang Makendi la promotrice.

Lauréate du prix AFRRICAN DÉSIGNER en 2019 à Hollywood avec son label SM Fashion House. Elle a à son actif deux grands événements annuels à Atlanta et en Géorgie. Elle se distingue aujourd'hui comme une vaillante et dynamique promotrice de la culture africaine. Elle vient d'être abusée par le jeune artiste malien Sidiki Diabate (31ans), son manager et ses complices. Interroger Sylvie Dang explique que : « Sidiki est contacté par un ami pour un concert au Cameroun le 9 février. Sidiki et son équipe demandent 25 mille euros, 50 % à la signature du contrat. Ce qui a été fait.

Ensuite, il sollicite la présence de toute son équipe composée de 14 personnes ce qui est assez lourd. 1 suite dans un hôtel 5 Étoiles ainsi que des chambres pour son équipe avec room service. Nous accédons à sa demande et une avance de 12.500 euros est versée. Le contrat également signé. La promotion est lancée.

Les difficultés commencent lorsque ce dernier est invité à réaliser une vidéo de confirmation. Mon directeur artistique écrit à sa petite soeur qui est en même temps son manager. Elle prend des semaines pour répondre et lorsqu'il lui arrive de nous répondre, c'est avec un mépris et une arrogance qu'elle le fait. Finalement Sidiki fait la vidéo de confirmation.

Trois semaines avant l'événement, nous les contactons pour savoir s'ils ont besoin des visas. Nous avions déjà l'information par le délégué du gouvernement qu'il y a une convention entre le Mali et le Cameroun, les Maliens n'ont pas besoin de visas pour entrer au Cameroun. La dame nous envoie 6 noms des non-maliens de leur équipe, nous leur obtenons les visas. »

Déçue, la promotrice du FIRBA Sylvie Dang Makendi poursuit : « Par la suite, la dame envoie au lieu de 14 noms plutôt 15 noms pour l'obtention des billets et elle nous informe qu'elle serait partie à Paris pour ses affaires et qu'on devrait lui prendre un billet Paris Cameroun et de surcroît première classe. Le directeur artistique lui rappelle que le contrat, c'est 14 personnes et le départ, c'est Bamako Yaoundé et non Paris Yaoundé.

Elle devrait s'arranger á être á Bamako à la date du départ... Au final, elle nous renvoie une liste de 14 personnes et elle nous informe qu'elle ne viendra plus. On achète les 14 billets d'avion. Sidiki et son équipe devraient arriver le mardi 7 février. 5 jours avant, sa soeur nous exige qu'il faille payer la totalité du cachet avant qu'il ne bouge de Bamako. On lui rappelle que le contrat ne dit pas de payer 100 % du cachet avant de bouger. Elle dit qu'elle ne veut rien entendre ».

Une histoire digne d'un film de la mafia. Mais ajoute la promotrice du FIRBA, « Finalement elle demande d'envoyer les billets d'avion. On paye 14 billets d'avion. A la date du 6 février, c'est-à-dire à la veille de leur arrivée, la dame appelle à 22 h pour nous informer qu'ils ont reçu 10 billets au lieu de 14. Donc ils ne bougent pas. Sauf qu'à l'heure-là l'agence est fermée.

Nous ne pouvons joindre personne pour comprendre ce qui s'est passé. On supplie la dame de laisser voyager les 10 personnes puisque l'artiste faisait partie des 10. Elle refuse. Elle dit la totalité ou rien. Finalement, on annule le voyage. Il faut payer les pénalités qui reviennent à 1milion 200 mille FCFA. On envoie à nouveau les billets pour le vol du 8 février. La dame nous appelle à 22h pour nous dire qu'ils ne peuvent pas voyager parce qu'il leur faut les visas. On dit comment ça ?

Depuis quand le Mali prend le visa pour le Cameroun ? Elle insiste. On lui demande pourquoi elle n'a pas appelé en journée pour qu'on résolve le problème. Ce voyage est encore annulé. Il faut encore prendre à nouveau les billets et payer les pénalités. Là, il nous reste une dernière chance, la journée du dit concert. On réussit à leur prendre des visas, on envoie. On prend à nouveau les billets pour le 9 où ils devaient arriver á 18 h partir directement de l'aéroport pour le stade.

La soeur nous sort la dernière botte après tout ceci qu'il faut donner la totalité du cachet avant qu'ils ne voyagent, nous sommes à la veille du spectacle. La dame saisit un ami qui était en transit à Paris pour le Cameroun, celui qui avait négocié le contrat avec eux. Elle lui dit que si on ne complète pas la totalité du cachet, ils ne bouchent pas.

Le monsieur pris de panique, sans toutefois me consulter négocie avec la dame qui lui dit de donner 7. 600 euros plus les 12. mille 500 euros perçus à la signature, ça va faire 20.100 euros ce qui donne 75 % du cachet. Si elle reçoit ces 7 mille 600 euros ce soir, l'équipe voyage le lendemain. Le monsieur á cédé il a demandé à les rencontrer pour remettre les 7600 euro. La dame a dépêché son mari qui est allé à la rencontre du monsieur et a déchargé la somme de 7mille 600 euros.

2h après, tout juste le temps de tourné le dos, la dame lui envoie un message pour dire qu'ils ont changé d'avis. Il faut compléter le restant d'argent pour que ça fasse 100 % du cachet pour qu'ils voyagent. Le monsieur lui dit, mais pourquoi prendre donc mes sous ? Dans ce cas, remboursez donc l'argent que je viens de donner. Parce que je l'ai donné pour sauver l'honneur. Sinon le contrat est clair qu'on vous donne d'abord la moitié. La dame ne répond plus. On croyait que c'était une blague.

Ils ne sont pas finalement venus ». Sidi-ki Diabaté n'est pas un artiste, c'est une bande organisée d'escrocs bien futés dans leur mise. Une escroquerie d'école. Il n'ira pas loin dans sa carrière. Après s'être bien informé, beaucoup de promoteurs nous disent qu'il a toujours fait cela, qu'il ne fallait pas s'engager avec ce jeune qui ne pense qu'à vite s'enrichir malhonnêtement.

Au moment où la jeune promotrice de l'art se bat pour le rayonnement de ce métier, l'autre de son côté fait semblant de se présenter comme artiste, c'est un voyou, je dirai des gangsters savamment organisés. Il est poursuivi actuellement en justice pour répondre de ses actes afin que le préjudice soit réparé. La promotrice reste ouverte au dialogue dans cette affaire, mais est décidée à aller jusqu'au bout dans cette affaire.

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